RDC: Thambwe Mwamba décide unilatéralement de la libération des violeurs et crache sur la femme

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Fort de la volonté du Chef de l’État, son excellence Félix Tshisekedi, d’ordonner la libération conditionnelle de monsieur Eugène Diomi Ndongala, le ministre de la Justice et Garde des sceaux, monsieur Tambwe Mwamba, a, au cours d’une interview accordée à Top Congo, annoncé la libération dans les 48h de monsieur Eugène Diomi Ndongala arrêté il y a 7 ans pour viol sur mineure.
Cette libération conditionnelle est assujettie à une série des mesures restrictives, dont notamment la privation de se rendre dans les aéroports, le beach, bref l’obligation de ne pas quitter Kinshasa ; de ne pas séjourner à 500 mètres d’une école des filles et de se présenter chaque lundi et vendredi à son juge naturel au parquet général près la cour d’appel de la Gombe.
Mais, là où le bât blesse est l’élargissement de cette mesure de libération à tous les violeurs de la République démocratique du Congo sans exclusive, même ceux qui viennent définitivement d’être condamnés à peine 48 heures. Or, l’article 87 de la Constitution stipule que seul le Chef de l’État a la prérogative d’accorder une mesure de grâce, de remettre, commuer ou réduire une peine.
Où veut en venir le ministre de la justice se demande le commun des mortels ? A-t-il bien muri bien sa décision ? Plusieurs langues se délient et considèrent dans la réaction du ministre une insubordination larvée à l’endroit du Chef de l’État, cachant mal la haine qu’il entretient à l’endroit de monsieur Diomi. Et, pour le manifester, il a traité monsieur Diomi de tous les noms, faisant croire que tous ceux qui ont commis la même infraction sont égaux devant la loi et doivent bénéficier des mêmes droits que monsieur Diomi.
Cette méthode que d’aucuns qualifient de fantaisiste et outrancier à l’égard de la femme en général, et des victimes de viols en particulier, remet en question l’infraction du viol et la supprime totalement du code pénal de la République démocratique du Congo.
Selon plusieurs observateurs, la décision du ministre viole le principe du cas par cas qui devait être observé à l’égard de Diomi Ndongala, surtout que ce dernier a été arrêté au moment où il avait le vent en poupe sur le plan politique avec sa  »Majorité populaire » et que toutes les circonstances étaient bonnes pour l’empêcher de continuer à parler.
Par rapport à cette réaction épidermique du ministre Tambwe Mwamba, il est plus que temps que le Chef de l’État, monsieur Félix Tshisekedi puisse prendre le taureau par les cornes et de manière urgente pour remettre les choses à leurs places en suspendant cette mesure au risque d’être accusé d’avoir donné un quitus à tous ceux qui commettent l’infraction de viol. Car, cette décision est ni plus ni moins une manière désastreuse de cracher sur les femmes ayant perdu la vie suite aux abus sexuels dont elles ont été victimes et plusieurs autres femmes souffrant encore aujourd’hui du traumatisme de viol subi depuis beaucoup d’années.
LIBERTÉ PLUS s’associe à toutes ces femmes de l’Est et de la RDC toute entière victimes d’abus sexuels et s’insurge contre la mesure du ministre de la justice et sollicite, en même temps, l’appui des ONG et autres associations des femmes à se mettre debout comme un seul homme pour réclamer le départ imminent du ministre Mwamba du gouvernement qui, par sa mesure, a fait allégeance à une anti-valeur que le monde entier condamne.
LIBERTÉ PLUS

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