En sejour diplomatique aux États-Unis d’Amérique, Chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi s’est adressé, hier samedi, à la diaspora congolaise vivant Washington. Il a pu aborder plusieurs questions d’actualité, notamment la problématique de la haine tribale ayant réapparu avec force depuis la dislocation enregistrée entre les signataires de l’accord de Genève au mois de novembre 2018.
À ce sujet, Félix Tshisekedi s’est exprimé de manière formelle à l’encontre des amis de Martin Fayulu, entendez par-là tous ceux qui se sert du nom de Martin Fayulu pour diviser les congolais à l’intérieur et l’extérieur du pays sur fond des débats liés aux tribus.
» Je ne tolérerai plus que les amis de Martin Fayulu incitent les congolais à la haine tribale », a-t-il lancé.
Il faut cependant noter que le président de la République a eu lui-même à vivre cet acharnement tribal pendant la campagne électorale, notamment dans le quartier camp Luka à Kinshasa, à l’ituri, beni-butembo où il a été même menacé de mort avec son colistier Vital Kamerhe par des acharnés tribaux.
À Kinshasa, dans le Kasaï, une partie de Katanga et à Kikwit plusieurs lubaphones ont été attaqués, voir tués après la publication des résultats de la présidentielle, tandis que plusieurs relations amicales et amoureuses ont été sérieusement affectés ces derniers temps à cause de la haine tribale.
En parlant des amis de Martin Fayulu, le Chef de l’État cible, notamment les sociétaires de LAMUKA, certains responsables de l’église catholique mais aussi les citoyens congolais et les multinationales qui font d’une manière ou d’une autre la promotion de la haine tribale pour justifier leur combat politique basé sur la recherche de la vérité des urnes autour du nom de Martin Fayulu.
En sa qualité de Garant de la nation, il est certain que le président de la République va solliciter l’implication de la justice pour stopper cette hémorragie mortelle qui s’appelle : la haine tribale ».
Il y a peu, Martin Fayulu avait affirmé ce qui suit :
» Évitez ce qui peut nous diviser ou briser la cohésion nationale, notamment la haine tribale ou ethnique ».
Lydia Mavangu