RDC: L’heure n’est pas à la résiliation de la coalition FCC-CACH

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Les voix s’élèvent pour évoquer la résiliation de la coalition FCC-CACH, mais personne n’ose évaluer les conséquences pour l’avenir de notre jeune démocratie. Le Chef de l’État, Félix Tshisekedi n’étant en mesure de réunir une majorité présidentielle autour de lui, mettre fin à la coalition FCC-CACH équivaudrait à dire que le pays marchera sur base d’une cohabitation. Une telle démarche aura des conséquences fâcheuses sur le vécu quotidien du peuple invité, dans cette circonstance, à trancher, observer ou arbitrer les guéguerres opposants le Président de la République au Chef du Gouvernement, joker de la majorité parlementaire. Parce qu’en ce moment c’est le FCC qui prendre le contrôle de tout le gouvernement, nonobstant certains ministères de collaboration avec le président de la République, dont le gouvernement.
Le FCC et le CACH ayant décidé de la mise sur pied d’un accord de coalition gouvernementale, il est donc trop tôt de parler de la résiliation de ce contrat dès lors que le gouvernement n’est pas encore constitué. À la différence près des votes des sénateurs et des gouverneurs votés par les élus provinciaux, les ministres sont nommés par le président de la République qui vient du CACH. Tout devra donc être joué autour des ministères régaliens et le nombre des strapontins ministériels que chaque champ devra obtenir. Car, au niveau de la primature, l’affaire est déjà close: elle reviendra au candidat du FCC.
Dans la perspective de la mise en place de ce Gouvernement, Félix Tshisekedi est le grand négociateur du CACH. Il devra faire un effort pour obtenir au nom du CACH au moins deux ministères régaliens et ravir également soit le budget ou les finances publiques.
Toutefois, que les ministres viennent du CACH ou FCC, l’essentiel est que toutes les autorités du pays puissent travailler pour le Congo et le peuple congolais dans l’esprit de déboulonnement du système dictatorial. Car, il est prouvé qu’un mauvais acteur peut travailler pour l’émergence d’une société développée et assainie. L’histoire de l’Apôtre peut constituer un exemple important qu’un homme  »criminel » peut-être utilisé aussi pour la transformation de la société dont il a participé à la destruction.
Les personnalités politiques du FCC doivent se rendre compte que la gestion peu orthodoxe du pays necessite un nouveau départ pour léguer aux générations futures d’un Etat de droit basé sur des principes que personne ne peut s’en passer.
Qui dit mieux ?
Hervé Mulumba

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