Les marches pacifiques, les villes mortes, des déclarations poignantes captivant l’attention de l’opinion nationale et internationale ne seront peut-être plus d’actualité ces derniers temps en RDC. Et pour cause, le principal parti de l’opposition, l’UDPS, a accédé au pouvoir depuis le 24 janvier 2019 et pose des actions allant dans le sens de vider l’existence de l’opposition à la congolaise.
Pour l’instant, les partis qui veulent faire carrière dans l’opposition devront vraiment adopter des stratégies occidentales ou rester carrément dans le cadre parlementaire en recourant aux modalités qui conviennent à l’évolution de la situation politique dans le pays. Car, avec une aire démocratique, une gestion rationnelle et des approches pacifiques comme mode de gouvernance, aucune raison ne pourra plus vraiment justifier les rébellions ou des actions de grande envergure comme ce fut durant les deux régimes précédents.
Ayant une base populaire assez puissante affermie par des nouvelles adhésions des membres et sympathisants, seule l’UDPS regorge, à ce jour, la capacité de convoquer des manifestations à travers le pays sans recourir à une incitation financière.
Cependant, si l’UDPS, avec l’appui de ses partenaires sociopolitiques, parvient à consolider l’État de droit, la sécurité et le bien-être social à travers le pays, le président en place, Félix Tshisekedi pourrait décrocher encore un autre mandat avant de laisser la place à une autre figure.
LIBERTÉ PLUS
RDC: En allant au pouvoir, l’UDPS a ramené tous les attributs de l’opposition avec elle
Read Time:1 Minute, 7 Second
Average Rating
5 Star
0%
4 Star
0%
3 Star
0%
2 Star
0%
1 Star
0%