La structure Médecins Sans Frontières (MSF) reste très préoccupée par la flambée des violences dans le territoire de Masisi dans la province du Nord-Kivu. L’ONG signale l’augmentation chaque jour du nombre des cas des meurtres commis par différents groupes armés. Elle affirme qu’au moins 207 victimes ont été recensées pour le seul premier trimestre de cette année et cela dans une aire de santé représentant seulement ¼ du territoire de Masisi.
« (…) C’est une zone de conflit avec une situation humanitaire extrêmement préoccupante et précaire (…). Médecins Sans Frontières est le seul acteur présent sur la zone de santé de Masisi… Il y a eu l’assassinat d’un chauffeur du Programme alimentaire mondial en 2018. Et, du coup, il y a une grande réduction des actions humanitaires dans la zone », a avoué Benoît Vasseur, chef de mission de MSF en Rdc.
Donc, alerte-t-il, « c’est une zone qui souffre de son engorgement géographique, mais qui souffre aussi de l’insécurité ».
La population qui vit dans la terreur espère qu’avec le nouveau président de la République, l’autorité de l’Etat devrait être rapidement restaurée dans cette partie du pays afin de mettre hors état de nuire des forces négatives qui y règnent sans être inquiétées.
Fabrice Lukamba