Au terme des réunions ténues tout récemment à Lubumbashi par le Président de la République avec plusieurs responsables de la sécurité et l’administration de la ville, il était prévu que la recrudescence de l’insécurité, la fraude douanière et la tracasserie devront être éradiquées pendant les 100 jours du programme urgent du Chef de l’État. Quelques jours après ces assises, la fraude, l’insécurité et la tracasserie figuraient à la une des journaux de la presse de kasumbalesa.
La date du 02 mai 2019 resteta donc mnémonique pour les petits commerçants transfrontaliers de Kasumbalesa, car, le Général John Numbi dépêché pour la circonstance a tenu une réunion avec la société civile, les Chefs des quartiers qui ont fait tomber les rideaux de la réalité à la frontière. Il a encore réuni autour de lui, les Agents des Fardc, de la police, de l’ANR, de la Demiap pour leur annoncer des mesures fermes.
Se confiant à la presse, John numbi a déclaré :
»Je suis venu mettre en pratique les mesures strictes pour mettre définitivement fin à l’insécurité et la tracasserie dont sont victimes les habitants de Kasumbalesa ».
A l’instant même, il a ordonné le retrait de tous les militaires, agents de l’ANR, éléments de la police et ceux de la demiap de la frontière de Kasumbalesa en annonçant la dotation des véhicules à la police et l’armée qui feront désormais une patrouille mixte la nuit et pendant la journée. En même temps, il a ordonné au maire de la ville de fermer les bureaux de la police et de l’armée qui sont à la frontière; chose épouvantable, car, ces militaires s’étaient déguisés en services d’assiettes à la frontière mais sans livrer aucun document après la perception des taxes, tandis que police se trouvait dans le couloir piétonnier où elle faisait passer des marchandises sous l’oeil impuissant de l’autorité provinciale. Quant à l’ANR, elle s’occupait de dédouanement des ciments, thomsons, farines, planches et d’autres biens de valeurs.
Un jour après la mise en application de cette mesure à la frontière, hier Vendredi, la situation était calme; aucun agent de sécurité n’était visible. Seuls, la DGDA, l’OCC, la DGM et les services d’hygiène sont à la frontière. Le ministre provincial de commerce est également arrivé sur le lieu à Kasumbalesa pour se rendre compte de la situation.
John Kevara, correspondant de Liberte PLUS à Kasumbalesa