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La dernière réunion de 6 leaders de Lamuka tenue tout récemment en Belgique ayant opté pour une coordination tournante sur une période de 3 mois, Martin Fayulu reviendra à la tête de cette structure qu’en 2020. Logiquement, il ne peut plus engager Lamuka.
Moïse Katumbi désigné pour la circonstance est le seul habilité à exercer cette autorité. Entre-temps, les recommandations de Bruxelles auxquels Martin Fayulu n’est pas prêt à se plier exigent aux membres de cette corporation de soutenir les efforts de Félix Tshisekedi dans la mise en œuvre d’un état de droit. Car, ayant observé sa volonté de remettre le pays sur les rails, un effort conjugué de lui barrer la route à côté de l’emprise dont il fait face de la part de la Kabilie risque de le fragiliser, de le ruiner et d’entraîner le pays dans un chaos. D’où cette option plutôt sage de prévenir les actes de vandalisme contre le pays.
Cette position s’oppose radicalement à la volonté affichée de Martin Fayulu de mettre en péril le pouvoir de Fatshi quelles qu’en soient les conséquences. Auquel cas, arguent nos observateurs, Martin Fayulu se désolidarise de ses compères en s’arrogeant de façon unilatérale le pouvoir de décider et d’agir au nom de Lamuka.
Moïse Katumbi qui en assure la direction depuis la dernière réunion de Bruxelles doit, en compagnie de ses compères, exprimer une position claire pour éviter de porter le chapeau des actes pouvant découler des manifestations organisées au nom de leur structure.
Par ailleurs, nos observateurs craignent que des actes de terrorisme puissent être perpétrés à cette occasion par le mouvement islamiste Daesh qui sévit déjà à l’Est. Cette organisation terroriste cherchant à se faire un nom en RD Congo, peut profiter des circonstances telles de mouvement des masses pour créer la désolation dans les familles des jeunes gens qui accepteront de se faire manipuler ce lundi, 06 mai, courant.
Tous les dérapages consécutifs à cette manifestation seront placés sur les bras de Félix Tshisekedi.
Cette stratégie visant à affecter le pouvoir de Félix Tshisekedi et à le denuer de toute quintessence démocratique.
Il va de soi que le gouvernement puisse prendre des mesures préventives contre le risque qui pèse sur la République eu égard à la manifestation prévue ce lundi 06 mai. Mieux vaut prévenir que guérir, dit un adage.
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