L’artiste musicien Koffi Olomidé a été arrêté puis relâché ce 25 septembre par le Parquet de la Gombe. Cette arrestation est due au refus du patron de l’orchestre Quartier Latin de répondre à plusieurs invitations lui lancées par la Commission nationale de censure de chansons et de spectacles.
L’instance lui reproche d’insanités dans huit (8) de ses dernières chansons. La Commission de censure a même refusé leur diffusion dans les médias du pays.
Malgré le fait que toutes allégations faites contre lui paraîtraient vraies, l’avocat de la star de la Rumba congolaise a estimé que son client aurait été arrêté dans des conditions on ne peut plus acceptables.
« L’artiste a été humilié par certains agents qui ont investi sa villa. Certains ont même escaladé le mûr pour l’appréhender avec une brutalité d’une cruauté rare », a déclaré Me Tonny Mwaba.
Mais ce qui est vrai, c’est que par le passé, l’artiste se croyait au-dessus de la justice, se permettant tout. Ses nombreuses autres interpellations n’avaient aucun effet sur lui.
On retient donc de lui plusieurs infractions. En 2004, il avait été placé sous embargo de 45 jours par les médias congolais, après qu’il avait agressé le chroniqueur Marc Tabou lors d’un concert à Paris. Comme si cela n’avait pas suffi, en 2012 un mandat d’arrêt avait été émis contre Koffi Olomidé pour coups et blessures à son producteur Diego Music. La liste des dossiers judiciaires n’est pas exhaustive.
Néanmois, Koffi Olomidé aurait compris qu’il ne peut se permettre tout actuellement. Car, avec le nouveau régime en place, la justice fait donc son travail, sans favoriser telle ou telle personne. Tout le monde, mêmes des ministres, répondent de leurs actes.
Fabrice Lukamba
RDC : Koffi Olomide a reçu son tout premier baptême de feu sous l’ère Fatshi (retour sur son interpellation)
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