RDC: Champion en chantage politique, Lisanga Bonganga ne sortira pas indemne du procès qui l’oppose désormais à Me Franck Kalolo

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Habitué, dans le régime de Kabila, à faire des déclarations politiques tapageuses la journée pour en tirer des dividendes pécuniaires la nuit, Lisanga Bonganga, ex-ministre des Relations avec le Parlement, hanté sûrement par la folie de grandeur, vient de piétiner sur les peaux de banane en voulant garder les mêmes habitudes sous ce régime d’alternance et de changement incarné par Félix Tshisekedi, produit d’une famille politique qui portait la dénomination de «la fille aînée de l’opposition» durant une trentaine d’années.
En effet, toutes les sensibilités sociolitiques étaient surprises de voir Lisanga Bonganga utiliser la voie des médias, en date du 16 septembre dernier, pour affirmer sans rire ni aucune preuve probante que c’est Martin FAYULU, le candidat de Lamuka, qui avait remporté la présidentielle du 30 décembre 2018, alors que cette affaire avait été déjà clôturée par la Cour constitutionnelle ayant investi l’actuel président de la République le 24 janvier 2019.
Comme si cela n’était pas suffisant, Lisanga Bonganga, responsable du mouvement politique d’éveil de conscience «Telema», va encore convoquer, plus tard, la presse pour dire à l’opinion publique que la RDC regorge trois présidents: un qui a été nommé ( Félix Tshisekedi), un autre élu mais non proclamé ( Martin FAYULU) et un ancien qui détient encore le vrai pouvoir ( Joseph Kabila).
Blessé par son amour propre à cause de ces propos de nature à entretenir la confusion totale au sein de l’opinion publique, Me Franck Kalolo a saisie, d’après plusieurs sources concordantes, le Procureur Général près la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe, le lundi, 30 septembre, contre Lisanga Bonganga, le vieux Saïo comme aiment bien l’appeler ses proches.
Pour le plaignant,  » les propos de Lisanga Bonganga sont constitutifs de l’infraction de provocation et de l’incitation à des manquements envers l’autorité publique et sont pénalement punissables jusqu’à 3 ans de prison ferme ».
À la lumière des choses, les observateurs avertis pensent qu’il est difficile que Lisanga Bonganga sorte indemne de ce procès. Il sera écroué par la justice car, il ne détient aucune preuve de ses révélations incendières qui vont aussi à l’encontre de la Constitution congolaise qui parle d’un seul Président de la République dont le mandat est de 5 ans renouvelable une seule fois.
Toutefois, Lisanga Bonganga peut déjà commencer à préparer ses arguments et ses avocats car, il devra se lancer dans une bataille judiciaire perdue d’avance.
Quoi de plus normal de dire que Lisanga Bonganga est désormais placé sur les traces de son ami Mike Mukebayi poursuivi pour dénonciations calomnieuses et diffamations. Malheureusement, aucune mobilisation populaire ne sera organisée en sa faveur lorsqu’on l’arrêtera et on le condamnera. Il sera seul en prison comme Mike Mukebayi.
Ne dit-on pas qu’il faut tourner la langue plusieurs fois avant de parler?
À suivre…
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