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L’avion cargo militaire ayant quitté Goma pour Kinshasa a disparu des radars depuis Jeudi à 15h. Mais l’information n’a été rendue public que dans la nuit à l’aide d’un communiqué de l’Autorité d’aviation Civile (AAC).
Il s’est avéré qu’il s’agit d’un Crach dû aux mauvais temps qui secouent l’Est du pays ces derniers temps à cause de l’instabilité du climat et des pluies abondantes.
Une cellule de crise a été mise en place par le Chef de l’État Félix Tshisekedi pour rechercher l’épavede l’appareil qui se trouverait à Kasese dans la province de Maniema.
Cette cellule de crise qui travaillera avec l’appui de la Monusco est notamment composée de la Présidence, du service du Conseiller Spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR), des Forces Aériennes, de la Direction générale des migrations (DGM), des Renseignements Militaires, de la Régie des Voies Aériennes (RVA) et de l’Autorité de l’aviation civile (AAC).
Contre toute attente, le porte-parole du Chef de l’État, monsieur Kasongo Mwema a publié un tweet de la confusion, selon certains observateurs.
*Profondément affecté et très peiné par la tragédie de l’antonov de la logistique présidentielle, le président garde encore un mince espoir, tant que l’épave n’a pas été retrouvé. Mais, le PR veut une inspection régulière de tous les vieux » Coucous » parcourant l’espace aérien*
Les deux volets de ce tweet porte vraiment confusion.
1. *Profondément affecté par la tragédie, mais garde espoir* Un homme d’État doit s’abstenir de ce genre des messages à l’opinion. Ça dénote d’une insuffisance des informations. Il s’agit de quel espoir dont parle Kasongo Mwema ? Espoir de trouver des gens en vie ou un autre espoir ? Alors qu’il est établie que les chances de survie des passagers sont impossibles lorsque l’avion s’écrase. Au moins qu’il ait vraiment un miracle.
2. *Mais le président veut une inspection régulière des vieux avions*
En faisant de telles affirmations, Kasongo veut-il remettre en cause la thèse des conditions météorologiques pour celle d’un mauvais état de l’appareil?
À ce qu’on sache c’est depuis plus de 3 mois que l’AAC a été placé sous tutelle du conseiller spécial du Chef de l’État en matière de la sécurité pour délivrer des autorisations de survoler. Si les causes de l’accident sont, en partie, liée à cette assertion, les comptes devront être demandées aussi à ce conseiller du Chef de l’État qui a dû accepter que cet appareil survole dans les airs congolais.
Comme on le voit, le porte parole du Chef de l’État devra, dans l’avenir, faire une meilleure sélection des propos du Chef avant de les lancer en public.
Hervé Mulumba
