Exiger la disparition du SECOPE aujourd’hui, c’est mettre le Gouvernement Congolais dans une situation d’imbroliesque quant à la paie des Enseignants qui, après l’indépendance du pays, était devenue incontrôlée : l’Enseignement était subsidié; absence des données statistiques fiables, salaires impayés, détournements et autres méfaits.
À la création de ce service en 1985 par l’arrêté Départemental N*DEPS/CCE/001/0121/85 du 24/09/1985 du Commissaire d’État de l’Enseignement Primaire et Secondaire, Citoyen NZENGE ALAZIAMBINA, les effectifs des enseignants ont été maîtrisés et jusqu’au jour d’aujourd’hui. Le SECOPE, par l’entremise du Gouvernement Congolais, a rendu la paie transparente et professionnelle. Nous avons le devoir de reconnaître que c’est le seul service de la fonction publique qui a été reformé avec l’appui du gouvernement congolais et l’agence française du développement.
À l’aide de son vademecum qui est sa boussole, il assigne comme mission:
– De produire mensuellement pour le gouvernement un fichier de paie réelle et conforme à la réalité des établissements scolaires;
– De maintenir les salaires dans les établissements scolaires et d’assurer le suivi de la paie par la collecte des informations sur l’effectivité et la difficulté de la paie auprès des banques payeuses.
D’ores et déjà, nous avons le devoir de comprendre que le SECOPE n’affecte pas des enseignants,il ne paye pas et ne crée pas non plus d’établissements scolaires. D’où, il lui est impossible de créer un seul fictif ou une école fictive, d’où proviendrait alors ce juge et parti dont il serait reproché? Son rôle se limite essentiellement à préparer le listing de paie des enseignants avec des effectifs réels à travers le contrôle physique organisé mensuellement, lequel aboutit à la mise à jour du fichier paie présenté au gouvernement par le biais du ministère du budget qui prend en charge les enseignants régulièrement payés ou remplacés.
Sans crainte d’être contredit, le mode du travail de ce géant service de l’EPST a mis tous les opérateurs de la paie d’accord et est convoité par plusieurs services de l’Etat (santé,armée, police, transport…)qui se déploient pour mettre à jour un fichier type devant leur servir à la paie mansuelle au modèle du SECOPE. Il serait de témérité condamnant de voir les enseignants du CONGO réclamer haut et fort la suppression de ce géant service. Cela s’apparente à ce que disait CONFUCIUS : « cracher en l’air pour recevoir tout sur sa figure».
Nous osons croire qu’après cette démonstration « qu’il n’y aurait pas un seul salaire d’enseignant sans le SECOPE ». Tout en saluant le combat des syndicalistes qui ne cessent de militer pour le bien.
Finalement, nous ne saurons clore notre missive, sans remercier le Président de la République,Chef de l’Etat, FELIX TSHISEKEDI qui, contre vents et marées, a permis à nos fils et filles de retrouver le chemin de l’école et de l’Université pendant la crise sanitaire mondiale.
Pr DÉSIRÉ MOKUBA
Depuis Kananga, Jean Claude Ngalamulume Bakamubia
RDC: Quid de la suppression du Secope ( Tribune de Désiré Mokuba, Directeur Provincial du SECOPE/Kasaï Central 2/ Luiza)
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