« Comment peut-on demeurer indifférent quand tout le pays manque les réactifs pour tester le sang juste à cause du mot d’ordre d’une famille politique»?, s’est interrogé le numéro 2 de l’UDPS dans un tweet publié le lundi dans la soirée.
Peu avant, Augustin Kabuya avait déjà évoqué le sujet dans une matinée politique à Kinshasa en prenant pour responsable de cette crise sanitaire le ministre des finances publiques, Sele Yalaghuli à qui on reproche d’avoir bloqué le décaissement des fonds.
Tout porte à croire que le Secrétaire Général de l’UDPS s’est impliqué sérieusement dans cette affaire afin que le pays soit doté le plus vite que possible des réactifs et consommables de sécurité transfusionnelle conformément aux recommandations du Programme National de Transfusion sanguine (PNTS) qui alerte depuis le 27 Octobre sur le risque de rupture des stocks.
«Au vu de l’État de stock actuel, écrit le PNTS, le pays court le risque de rupture totale en réactifs et consommables de sécurité transfusionnelle car, nous avons déjà entamé notre stock d’alerte qui ne pourra couvrir que 31 jours à l’échelle du pays».
Par ailleurs, notons que dans des circonstances similaires, le SG de l’UDPS avait dénoncé avec force, le 09 Novembre, le refus du ministre des finances de signer l’arrêté interministériel avec sa collègue des Affaires étrangères concernant le prix du passeport. Un jour après, cet arrêté a été finalement signé et publié, tandis que la date de la reprise officielle de la production des passeports a été fixée pour le 23 Novembre.
Voici le contenu de cet arrêté :
Arrêté interministériel n°009/ CAB/MIN/AFFET/2020 et CAB/MIN/FINANCES/2020/121 du 10/11/2020 Portant fixation du taux de la taxe et de la durée de délivrance du passeport ordinaire électronique et biométrique
Le taux de la taxe à percevoir sur la délivrance d’un passeport ordinaire électronique et biométrique est fixé à un montant en francs congolais, équivalent à 99 USD reparti de la manière suivante :
– 50$ pour l’autorité contractante
– 49 $ pour le titulaire
Après la capture, le délai d’attente pour la délivrance d’un passeport électronique et biométrique ne peut excéder de:
– 7 jours francs, pour les requérants se trouvant à Kinshasa
– 14 jours francs, pour les requérants se trouvant en province, tandis que 28 jours francs, pour les requérants se trouvant à l’extérieur.
LIBERTÉ PLUS
RDC: Après le succès obtenu dans l’affaire passeport, le SG de l’UDPS accentue la pression autour du dossier des réactifs de sécurité transfusionnelle
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