SICOMINES : Révisitation du contrat chinois, les masques commencent déjà à tomber

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Débuté le mercredi, 22 mars dernier, la revisitation du contrat infrastructures contre minerais entre la RD Congo et un consortium Chinois commence à livrer ses secrets.

Selon des échos en notre possession, les dessous des cartes de ce contrat léonin font leur parution au point de vous couper le souffle. La mauvaise foi des délégués congolais commis à la mise en chantier de ce contrat dévoilent des intentions malveillantes occultes destinées à ruiner le pays au profit de leurs bourses personnelles.

De leur côté, la partie chinoise affirme avoir réalisé 43 ouvrages, tandis que la construction de 3.000 km de chemin de fer ainsi que la réhabilitation des aéroports constitue qu’un chapelet de bonnes intentions sans figurer expressément sur le contrat en question.

En rapport à la surévaluation des ouvrages réalisés, la SICOMINES, mieux la partie chinoise déclare ne pas être concernée et charge l’ACGT, la structure chargée du suivi de la réalisation des grands travaux en RD Congo.

Selon la partie chinoise, la surévaluation des travaux Lutendele: 22 millions $ US ; l’avenue du tourisme : z20 millions $ US ; la réhabilitation de l’hôpital du CINQUANTENAIRE :114 millions $ US demeurent l’œuvre des congolais. La SICOMINES n’a fait que libérer les moyens financiers exigés à cet effet.

À ce jour, le total des investissements effectués par la SICOMINES dans le cadre des ouvrages réalisés et livrés à la République démocratique du Congo s’élèvent à 822 millions $ US. Cependant, seule la somme de 300 millions $ US sont justifiées à travers ces ouvrages tandis que 522 millions $ US n’ont aucune trace, c’est à dire aucun repéré.

Pour bien faire les choses, la justice congolaise avait requis une contre expertise du Bureau Technique du Contrôle de l’État, BTC en sigle, qui vient de transmettre son rapport auprès du procureur de la république.

Comme on le voit, l’affaire du contrat chinois aura des rebondissements insoupçonnés et démontre la hauteur de la malversation financière ayant caractérisé l’ancien régime. À l’allure où vont les choses, il n’est pas impossible qu’à la fin des travaux de la revisitation du contrat chinois, la RDC pourrait récupérer une somme d’au moins 7,5 milliards $ US pour le compte du trésor.

Pour plus d’un observateur, le contrat chinois vient mettre de l’eau au moulin sur le travail oh combien révélateur de l’IGF sur un régime de prédations installé avant l’arrivée de Félix Tshisekedi au pouvoir.

Les mêmes observateurs estiment que le contrat chinois n’est qu’un bout du sommet de l’iceberg et que grâce à un audit plus poussé, d’autres révélations accablantes seront découvertes dans d’autres domaines de la gestion de la chose publique. Ils soulignent par la même occasion la nécessité de protéger l’œuvre salvatrice de l’IGF, en mettant les moyens nécessaires à son bon fonctionnement et de décourager toute velléité tendant à mettre en péril le travail de Jules Alingete et son équipe. Car, c’est la République qui gagne.

Liberté Plus

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