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Dans un exercice sans parti pris ni excès de zèle, Shambuyi Kayembe, Président fédéral de l’UDPS/ Royaume-Uni de son état, relève les incohérences des candidats Président de la République de l’opposition et leur soutien, notamment, les princes des églises catholique et protestante qui se sont mués en contestataires opiniâtres chaque fois qu’une action est diligentée par le pouvoir de Félix Tshisekedi qu’ils considèrent à tort d’être leur bourreau.
Et, pour cause ?
L’on se souviendra que très tôt au début du pouvoir de Félix Tshisekedi, l’abbé Nshole et son complice le cardinal Fridolin Ambongo n’avaient ménagé ce dernier qu’ils accusaient de s’être accaparé indûment du pouvoir de Martin Fayulu, considéré comme le Président élu.
Ainsi, ont-ils exigé que les résultats des élections organisées par Denis Kadima qu’ils qualifiaient de partisan de l’UDPS soient affichés par bureau de vote pour éviter, selon leurs termes : » un HOLD UP ÉLECTORAL ». Et, sans attendre l’affichage tant souhaité, un Camp, celui de Moïse Katumbi, pour ne pas le citer, a sauté premier pour crier victoire de leur poulain au scrutin présidentiel.
Cependant, aussitôt que les échantillons affichés ont démontré que le numéro 20 n’avait pas un Challenger de taille en face de lui, l’opposition a changé de stratégie en n’exigeant non plus les PV de chaque bureau, mais sollicitent purement et simplement l’annulation des élections auxquelles ils ont prétendument avoir gagné. Ils ne veulent même plus attendre les résultats que « la CENCO balancerait rapidement, grâce à ses 25.000 observateurs répartis sur toute la République, représentant la mission d’observation la plus importante de la 4e édition des élections générales en République démocratique du Congo.
Quoique la logistique ne soit pas pleinement au rendez-vous de ce challenge dans un pays continent comme le nôtre, tout le monde est unanime à admettre qu’une avancée majeure a été enregistrée sous le régime Tshisekedi. Même les observateurs internationaux n’ont pas épinglé un abus de pouvoir des forces de l’ordre et parlent tous d’un atmosphère calme observé dans l’ensemble du territoire national. Ce qui sous-entend la régularité des élections ayant eu lieu pour la première fois sans répression ni violations des libertés publiques en RDC, sans coupure de l’internet malgré la manipulation de l’opposition.It is happening !
Et, voilà ! L’UDPS au pouvoir, on organise des scrutins qui suscitent des critiques uniquement sur le plan logistique dans un pays aussi vaste sans évoquer les dérives policières, la répression de l’armée ni la brutalité de la garde républicaine. C’est la grande première. Tout membre du parti devrait en être très fier.
Avant donc d’améliorer la gouvernance, il était impératif de commencer par le respect des droits humains et des libertés publiques. Durant ces élections, pas de coupure d’internet par le vaillant combattant de l’UDPS, vice-premier et ministre de l’intérieur, SEM. Peter Kazadi, pas de fausses communes ni des corps abandonnés à la morgue. Kinshasa habituée à pleurer ses morts n’a pas connu de deuil.
UDPS viva viva
Apparemment, la vérité des urnes a choisi de se placer au placard durant les élections organisées sous Fatshi et a convaincu aussi bien le peuple congolais que les sommités internationales qui affirment tout haut leur compréhension vis-à-vis des difficultés logistiques à cause de la densité de la RDC. Fatshi 20/20, plus que vainqueur.
Shambuyi Kayemba, Président fédéral de l’UDPS Royaume-Uni
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