L’on se souviendra qu’il y a peu, le duo Ernest Mpararo, President de la Ligue contre la corruption LICOCO et le professeur Luzolo Bambi, avaient effectué une visite de routine auprès de l’IGF dans le but de l’encourager à poursuivre son rôle de l’oeil de la République au sein des entreprises publiques.
L’IGF, par le biais de son chef de service Jules Alingete Key avait émis le vœu de voir ces deux structures poursuivre leur appui incommensurable à l’IGF pour décourager toute velléité de malversation financière.
Dans cette perspective, le président de la LICOCO, monsieur Ernest Mpararo, s’est associé à celui de l’observatoire de la dépense publique (ODEP), monsieur Florimend Muteba Tshitenge pour solliciter auprès de l’IGF de publier les noms des personnes ayant versé dans des magouilles ou dans l’immobilisme, en exécutant pas leur part du contrat dans un marché public, et ce, dans le but de »faire reculer la prédation financière dans le pays ».
Dans leur note, les deux composantes de la société civile demandent à l’IGF de se pencher sur deux cas qui ont retenu leur attention, à savoir :
1° L’installation de 1.000 forages et stations mobiles de traitement d’eau dans 1.000 localités pour un coût total de: 398.982.383 $ par l’entreprise Stevers Construct-Sotrod Water. Actuellement, le prestataire a déjà touché l’équivalent de 241 U. ;
2° L’acquisition en faveur de la ville de Kinshasa de 2.594 kits solaires pour les lampadaires d’une valeur totale de $13.683.670 par la société SOLEKTRA.
Il sied de souligner les deux entités de la société civile concourent énormément à l’identification de certains marchés publics qui parfois échappent au contrôle direct de l’IGF.
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