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Alors que le délai de dix jours annoncé par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi concernant la signature d’une grâce présidentielle en faveur des prisonniers politiques semble être dépassé, une situation à la base des remous au sein de l’opinion publique, Joseph Olenghankoy vient encore de jeter le pavé dans la mare en citant nommément les prisonniers politiques emblématiques qui sortiront »à partir de cette semaine », d’après ses explications lors d’un entretien sur RFI ce mercredi.
» Diomi Ndongala, Franck Diongo, Firmin Yangambi seront libérés », a annoncé Olenghankoy d’un ton vraiment sérieux.
Mais quel crédit accordé encore aux déclarations de Joseph Olenghankoy, dès lors que le CNSA aujourd’hui ressemble plus à un coquille vide plutôt qu’à une institution sérieuse susceptible d’imposer une ligne de conduite aux dirigeants du pays concernant la décrispation politique?
Pour preuve, plusieurs de ses recommandations sont restées lettres mortes. Les travaux de la dernière tripartite ouverte en 2018 n’ont toujours pas été achevés.
Le fait, pour Joseph Olenghankoy, de rencontrer le président de la République au début de la semaine ne rassure toujours pas que cette fois-ci ses propos sont à mettre dans le compte des paroles d’évangile. Car, en réalité, il devait normalement laisser les prérogatives de publier les noms des bénéficiaires de la grâce présidentielle à la présidence de la République. Son comportement peut être considéré comme une usurpation des compétences, mais aussi comme à un chantage lancé envers le président de la République.
Attendons voir ce qui va arriver le jeudi de cette semaine tel que Joseph Olenghankoy l’a affirmé dans sa sortie médiatique.
Au cas contraire, il sera difficile même pour un nouveau-né de prêter encore ses oreilles aux promesses fallacieuses du président du CNSA.
Qui dit mieux.
Lydia Mavangu
