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La théâtralisation de la vie politique à l’Assemblée nationale avec la candidature du député national Henri Thomas Lokondo au poste de président de l’Assemblée nationale et celle de l’honorable Albert-Fabrice Puela au poste de rapporteur adjoint sans la bénédiction de leurs familles politiques doivent normalement interpeller les hommes épris de paix et justice. Car, conformément aux mœurs politiques, leurs démarches sont irrégulières.
Pressentant le danger que représentait les initiatives de ces deux élus, le »Palu et Alliés » a obtenu l’invalidité de Henri Thomas Lokondo, tandis que la Dynamique de l’opposition de Martin Fayulu a reconduit la candidature de Puela après l’avoir retiré pour non respect des consignes.
Mais, l’honorable Lokondo refuse d’admettre cette invalidation se considérant déjà comme président de l’Assemblée nationale et traitant la coalition FCC-CACH de tous les noms d’oiseaux. Ce qui constitue vraiment une comédie de mauvais goût susceptible de compromettre la notoriété de cet élu de Mbandaka considéré comme un homme d’État iintelligent au sein de l’opinion publique.
Il y a lieu que les législateurs puissent renforcer la loi en matière des responsabilités d’un élu face à son parti politique afin d’éviter tout conflit d’intérêt sur ce point et mettre ainsi une barre de sécurité solide à ne pas franchir par des élus soucieux de se servir de vagabondage politique pour émerger en solo au détriment de leurs partis.
Qui dit mieux ?
Hervé Mulumba
