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Octroie du passeport, acquittement dans le dossier de spoliation de maison dans l’affaire Stoupis, classement sans suite du dossier des mercenaires, Moïse Katumbi aura tout obtenu du nouveau pouvoir comme garanties en vue de retourner en RDC en homme libre.
Néanmoins, il reste une seule chose, la toute dernière, d’après les observations des analystes. Il s’agit du dossier relatif à l’arrestation de l’ex Colonel des Fardc, John Tshibangu.
En 2012, John Tshibangu était à la tête d’un mouvement insurrectionnel dans le Kasaï Oriental qui revendiquait la vérité des urnes en faveur de feu Étienne Tshisekedi. Kinshasa avait mis en exécution un programme militaire ayant violemment réprimé les insurgés.
En 2017, John Tshibangu a réapparu avec force à travers une vidéo en tshiluba dans laquelle il annonçait son arrivée à Kinshasa pour renverser les institutions en place. Le pouvoir a déclenché un mandat d’arrêt international contre lui.
Depuis son arrestation en Tanzanie et son extradition à Kinshasa la même année, John Tshibangu a été soumis à une audition kilométrique auprès du Chef des renseignements militaires, le Général Delphin Kahimbi. Pour l’ancien régime, John Tshibangu bénéficiait de l’aide de l’église catholique et de l’appui de Moïse Katumbi pour créer une rébellion à partir du Kasaï.
Dans ces conditions, le traitement judiciaire du dossier de John Tshibangu va complètement baliser le chemin pour un retour sécurisé de Moïse Katumbi au pays afin de relancer les activités politiques de Lamuka dont il assure la présidence jusqu’au mois de juillet.
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