0
0
Invité à comparaître le lundi, 06 mai en cours, au bureau du casier judiciaire pour incitation à la haine tribale et massacre des balubas, Martin Fayulu a reçu une notification de la part de la police en vue du report sine die de cette audience à cause, notamment du caractère politicien ayant revêtu cette affaire ainsi que pour préserver la sérénité de la population.
Cependant, de leur côté, monsieur Fidèle Babala, coordinateur de Lamuka dans la ville de Kinshasa, a annoncé n’avoir pas été saisi de ce report et déclare en conséquence qu’ils iront se présenter devant l’officier du casier judiciaire ayant établi cette convocation. La même position a été reprise dans les propos de Martin Fayulu et certains de ses proches dont Stive Kivuata et Lexxus Légal.
De l’avis de plusieurs observateurs, ayant échoué à provoquer une altercation avec la police en dépit de ses nombreux appels à manifester, Martin Fayulu trouve ici une occasion d’engager une épreuve de force avec celle-ci pouvant entraîner mort d’homme à mettre sur le dos de Fatshi. Car, il faut se le dire, au risque d’être débordée, la police usera de son droit de répression en donnant une riposte à la mesure de la bavure que lui imposera Lamuka.
Dans ces circonstances, estiment nos observateurs, tout porte à croire que la démesure sera au RDV tant du côté de la police que de celui des fanatiques de Martin Fayulu.
Dans le désespoir de cause, il n’est pas exclu qu’un pillage survienne pouvant entraîner des dégâts inestimables susceptibles d’entraver le bon fonctionnement de plusieurs entreprises pendant de longs mois. Car, quoiqu’ils en éprouvent les conséquences aujourd’hui, la majorité des partisans de Lamuka comme d’autres formations politiques n’ont aucune idée de ce que représente cette calamité, n’ayant pas vécu les pillages de 1991 à cause de leur jeunesse. Mais que cache l’obstination de Martin Fayulu à se rendre au casier judiciaire ?
La réponse tout à l’heure dans notre article intitulé »Martin Fayulu joue sa dernière carte en qualité de leader n°1 de Lamuka ».
Hervé Mulumba
