La fermeture jusqu’au cimetière de la plupart des cercueils venus de l’étranger, notamment du continent européen, laisse, depuis un certain temps, place aux rumeurs de toutes sortes. Cependant, beaucoup d’Africains en général, de congolais en particulier, ont toujours affirmé que ces cercueils seraient vides et que des enterrements des personnes mortes auraient été déjà fait depuis l’étranger.
Étienne Tshisekedi, aussi, n’a pas été épargné de ces “ rumeurs ”. Certains Congolais déclarent qu’ils continueront à considérer que son cercueil serait vide, tant que ceci ne sera pas ouvert pour leur permettre de voir à l’œil nu le cadavre du “ sphinx de limite ”.
De son côté, le comité organisateur des Funérailles affirme que l’une des raisons qui expliquent la fermeture du cercueil pendant les cérémonies funéraires c’est, entres autres, le fait que le corps serait dans un “ autre autre état “, après deux ans dans le funérarium en Belgique.
« Vous imaginez qu’après deux ans de conservation dans un funérarium en Europe (…) On ne sait pas dans quel état le corps sera… », a laissé entendre le porte-parole du comité organisateur monsieur Lenga, qui annonce, toutefois, la mise en place d’un système pour apaiser les rumeurs du monde.
« Mais il y a un système qui a été mis en place pour permettre à l’opinion douteuse de certifier que c’est bien le corps d’Étienne Tshisekedi qui se trouve dans le cercueil (…) Un système a été mis en place, notamment par le biais (…) des Religieux qui seront appelés à témoigner de ce qu’ils auront vu une fois le cercueil ouvert à l’hôpital, que c’est bien le corps d’Étienne Tshisekedi », a-t-il fait savoir.
Étienne Tshisekedi est mort le 01 février 2017 depuis Bruxelles en Belgique d’une embolie pulmonaire.
Fabrice Lukamba