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Les réactions ne cessent de tomber après le décès inopiné de la combattante Monique Kitoko ayant succombé sur son lieu de travail au palais du peuple. Parmi ces réactions, LIBERTÉ PLUS a enregistré celle du Secrétaire Général de l’UDPS-Tshisekedi Augustin Kabuya.
Joint au téléphone ce soir, Augustin KABUYA a indiqué ce qui suit :
» J’étais de passage au palais du peuple pour informer le President délégué du Parti, monsieur Jean Marc KABUND-A-KABUND d’une audience que le Chef de l’État, son Excellence Félix TSHISEKEDI, allait nous accorder autour de 15 heures pour une séance de travail. Mais, le 1er-vice président de l’Assemblée nationale m’a fait état de son indisponibilité suite à un problème de santé.
En sortant du bureau de monsieur Jean-Marc KABUND, j’ai croisé madame Monique Kitoko qui va me tenir par la main droite jusqu’au lieu où se trouvait ma voiture. Avant qu’on se sépare, elle m’a demandé si je pouvais la recevoir demain dans mon bureau. Madame, c’est ton bureau, moi et toi, il n’y a pas de pont, ai-je rétorqué !
Elle a reposé une seconde préoccupation pour savoir si son fils m’avait téléphoner. Je lui ai dit: effectivement, nous avons bien parlé. Très contente, elle réplique : je le savais déjà, parceque tu es un homme de dialogue. Alors quant à moi, je passe demain à 09h, a-t-elle enchaîné.
Et, nous avons rigolé.
Une heure après mon départ du palais du peuple, au moment où nous étions encore dans la salle d’attente pour être reçu par le Chef de l’État, la mauvaise nouvelle est tombée: un de mes adjoints, Docteur ETENI Longondo, me pose la question de savoir si je suis au courant que Madame Monique Kitoko est décédée. Directement, j’ai rejeté cette nouvelle en lui disant que je viens de me séparer avec elle il y a pas longtemps…
Cher LIBERTÉ PLUS, je peux vous dire que jusqu’à présent, je n’arrive pas à comprendre d’où est venue cette mort subite? »,
Je viens même de recevoir le coût de fil du Chef de l’État au sujet de la mort de Madame Monique Kitoko. Il est très choqué. Je vous dit, personne ne croit à cette mort.
Hervé Mulumba
