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Comme vous le savez, le vice-président de la Commission électorale nationale et indépendante, Norbert Basengezi a démissionné de son poste le lundi 17 juin. Il évoque le problème de l’expiration du mandat de l’actuelle équipe depuis le 13 juin comme motivation.
Et pourtant, il y a peu, le bureau de la Ceni avait soutenu qu’il restera en place jusqu’à l’installation de leurs successeurs. Lorsqu’on sait que c’est le même Basengezi qui avait défendu l’arrêt de la Cour constitutionnelle faisant de Joseph Kabila un président de la République » éternel » jusqu’à l’élection de son successeur, on peut donc se rendre compte que les causes de sa démission sont ailleurs.
Sous le coup des sanctions internationales pour corruption et malversations financières, Norbert Basengezi aurait fui, en réalité, l’audit de la centrale électorale censé mettre à nu des grands dossiers sales dans lesquels l’équipe de Corneille Nangaa est impliquée.
Norbert Basengezi laisse donc Corneille Nangaa seul préparer le rapport global de la Commission électorale qui servira de boussole à la prochaine équipe qui se chargera d’organiser les scrutins locaux et municipaux ainsi que les élections générales de 2023.
Dossier à suivre…
Hervé Mulumba
