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Ce sont là les mots forts utilisés par monsieur Cédric Bakaly, observateur social averti, face à la montée du tribalisme observée à l’endroit de certains de nos compatriotes qui ne mesurent pas les conséquences désastreuses de leurs agissements en rapport à ce sujet.
HAINE TRIBALE = DIVISION et DIVISION = ECHEC, s’est écrié monsieur Bakaly au regard des propos et attitudes tendancieux affichés par quelques personnes en mal de positionnement et qui préfèrent semer la division dans la population pour se frayer un chemin et obtenir un poste.
«Il s’agit là d’une mentalité négative qui a tendance a remettre continuellement en cause l’homogénéité du groupe, conduisant à des divisions incessantes jusqu’à la plus petite section , affaiblissant toutes les structures sociopolitiques et économiques de notre pays.
Lorsqu’on observe la vie dans les provinces tel que l’ex grand Katanga, l’impression première qui s’y dégage est un calme relativement apparent. Mais, quand on s’y rapproche, on y observe des sous-groupes qui ne se supportent pas,qui se combattent et qui refusent de se reconnaître, révèle-t-il.
Nos compatriotes, en général, pour ne pas nous limiter aux seuls ressortissants du Grand Katanga, étant donné que ce phénomène tend à se propager dans notre pays, doivent comprendre que la diversité bien coordonnée permet la complémentarité et va booster des énergies positives susceptibles de constituer la force meme de toute la nation, déplore Bakaly.
La majorité des super puissance sont d’abord des grands pays, abritant et acceptant la diversité dans toutes ses formes….
Les occidentaux ont dépassé cette étape depuis des siècles et sont aujourd’hui dans une forme plus évoluée qu’on appelle racisme et qu’ils combattent d’ailleurs.
Dans les circonstances presentes, il y a lieu que chacun s’interroge sur le devenir de notre pays qui a du mal à se constituer
en nation. Car, à mon avis, pour devenir une véritable nation, nous devons tous regarder dans la même direction et offrir un peu plus de soi que d’ordinaire. Et, le fil conducteur pour y parvenir, c’est bannir le tribalisme, cette arme des faibles et des incompétents », a-t-il conclu.
Propos recueillis par Hervé Mulumba
