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Sous la conduite de l’honorable Mboso Kodia, le bureau d’âge ( bureau provisoire) de la chambre basse du Parlement a été reçu hier mercredi par le Président de la République, Félix Tshisekedi.
Cette rencontre qui intervient à quelques heures de la Plénière programmée ce Jeudi, 10 décembre, n’est pas un fait anodin; mais elle constitue un mécanisme de légitimité puissante réalisé par les trois membres du bureau provisoire appelés à examiner une procédure disciplinaire historique depuis l’existence du Parlement congolais. Le doyen Mboyo et les benjamins Aminata Namasiya et Gaël Bussa sont donc désormais rassurés de fournir un travail dont le résultat sera irréfutable même aux yeux de la communauté internationale.
Dans ces conditions, plutôt que de suivre le mouvement collectif du FCC pro Kabila appellant à sécher les séances plénières, il revient, cependant, à l’équipe Mabunda de saisir la balle au bond pour préparer une défense minutieuse au regard des accusations portées contre elle de manière individuelle, car, les pétitions seront examinées au cas par cas. Ce qui revient à dire que si l’un des membres visés tombent dans un dossier accablant, l’Assemblée Nationale peut, en dehors de la blâme, solliciter des poursuites judiciaires contre lui. Ce qui pourrait encore compromettre l’avenir politique des uns et des autres.
Pour rappel, dans le discours de l’installation de son bureau le mardi, l’honorable Mboso avait clairement indiqué que les pétitions seront débattues avec amour, Justice et transparence, quiétude, paix et dignité.
« Nous devons offrir à nos collègues le droit de défense (…) Quand ils viendront se défendre, nous devons les écouter, personne ne peut-être sanctionnée si elle n’a pas été entendue», a-t-il indiqué avant de poursuivre que les décisions seront prises en toute responsabilité.
Le doyen Mboso a même promis d’associer une dizaine des sages de l’Assemblée Nationale pro et anti pétitions dans le processus de prise des décisions.
Comme on le voit, c’est vraiment une très belle opportunité offerte à l’équipe Mabunda de prouver qu’ils sont vraiment des hommes et des femmes d’État en apportant leurs éléments de défense.
Qui dit mieux ?
Hervé Mulumba, LIBERTÉ PLUS
