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Dans une interview qu’il a accordée à Liberté Plus, monsieur John Ciswaka déclare: « je soutiens la vision et l’idéologie prônées par Fanny Tshisededi ayant choisi de rester à côté des enfants vivants dans le moment de faiblesse ». Suivez plutôt cette brève interview.
Liberté Plus : monsieur John Ciswaka, bonjour ! Pouvez-vous décliner votre identité à nos lecteurs et le mobile de votre présence à Kinshasa?
JCK: Mon nom est John Ciswaka Kalombo. Je suis opérateur économique et membre de l’UDPS dans la Province de Lualaba où j’exerce mes activités. Ici, je viens répondre à une invitation de la fondation Kasalu dont la sortie officielle est imminente.
LB: En qualité de membre de l’UDPS, pouvez-vous nous brosser l’État de lieux de votre parti à Lualaba?
JCK: Le Parti UDPS se porte à merveille. Cependant, il faut souligner que le nom de sem Félix A. TSHISEKEDI n’etait pas très populaire à Lualaba. C’est une province très glissante. Mais, étant au pouvoir et grâce à la mobilisation qui sera entreprise incessamment, Fatshi et l’UDPS auront pignon sur rue.
LB: Quelle est véritablement la motivation à la base de votre déplacement, car, faut-il le souligner, cette fondation est l’œuvre de la fille aînée du Chef de l’État ?
JCK: Notre présence ici est guidée par la vision et l’idéologie prônées par l’initiatrice de cette fondation, hormis le fait qu’elle soit fille du Chef de l’État. Pendant que les enfants des hautes personnalités s’installent en Occident pour vivre dans le lux, madame Fanny Tshisekedi a choisi de rester au pays à côté des enfants qui souffrent, des démunis, ses petits frères et sœurs qui sont dans les carrières des mines, bref qui sont dans le moment de faiblesse, incapables de se nourrir et d’aller à l’école.
Je suis moi-même inspecteur des droits de l’homme. J’ai vécu la souffrance des membres de L’UDPS dont certains sont décédés laissant des orphelins et d’autres emprisonnés que j’ai beaucoup aidés. Et, grâce à la gratuité de l’enseignement de base qui ne marche pas encore, l’initiative de cette fondation vient à point nommé pour appuyer et soutenir cette option de la gratuité en envoyant ces enfants. Si nous avons les shegues (Kuluna) c’est parce qu’il n’y a pas de vrais encadreurs des enfants et je pense que demain le taux des shegues sera réduit grâce aux actions de la Fondation. Car un enfant devient shegué par manque d’un bon encadrement dans son jeune âge.
LB: Savez-vous que plusieurs fondations ont vu le jour et n’ont pas connu un essor véritable puis ont disparu aussitôt. Quel conseil pouvez-vous prodiguer à madame Fanny Tshisededi ?
JCK: En créant une fondation, il faut avoir des objectifs. L’essentiel n’est pas d’obtenir de l’argent des partenaires étrangers. Et, elle a choisi d’aider les enfants. Je prie Dieu de la soutenir pour qu’elle puisse réussir. Dans notre pays, plusieurs personnalités amassent de l’argent ici et vont l’investir ailleurs. Et, à leur mort, cet argent disparaît. Je leur demande d’investir dans cette oeuvre pour le bien de notre pays.
LB: Que pouvez-vous dire au sujet des activités de Redynamisation du parti qui a commencé à Kinshasa et bientôt au Kongo central puis certainement au Lualaba dans les jours à venir. Quelle est votre opinion ?
JCK: Je rends hommage au Dr Etienne TSHISEKEDI qui a fait son choix sur Jean-Marc Kabund sachant qu’il allait bien conduire le parti jusqu’au pouvoir. Et voilà, nous sommes au pouvoir. Il y a lieu de souligner que les efforts déployés par le Muana Bute du Chef de l’État, le SG de l’UDPS, produisent leurs fruits et nous l’encourageons et je lui dit merci. Maintenant, avec l’arrivée au pouvoir de l’UDPS, FATSHI va, à travers le gouvernement de l’Union Sacrée de la Nation, donner au peuple congolais ce qu’il attend depuis 37 ans en traduisant le slogan cher à Étienne : « le peuple d’abord ».
LIBERTÉ PLUS
