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Quand un fou parle, très peu de personnes font attention à lui. Mais, que faire lorsque c’est un homme élevé en dignité, un cardinal en plus ?
C’est bien la question que d’aucuns se posent en entendant le foisonnement des propos injurieux proférés par le cardinal Ambongo à l’endroit du peuple congolais.
La logique voudrait qu’en présence de personnes intelligentes, on réagisse conséquement, tandis que lorsqu’il s’agit d’un fou, qu’on se taise. Ici, nous sommes en présence d’un homme jouissant de toutes ses facultés. La preuve ? Même dans ses déboires, il garde son chapeau de cardinal.
« Un peuple passif, un peuple misérable… » C’est le moins qu’on puisse retenir des propos discourtois proférés une fois de plus par notre cardinal à l’égard du peuple Congolais, rendus publics par Neo TV Africa.
Quoiqu’aucun vice ne soit beau, tout homme sensé jouir pleinement de toutes ses facultés dispose d’une mesure de politesse et de sagesse pour réprimander quiconque, même son propre enfant, ayant commis quelque bévue, surtout quand il est adulte.
Mais, au juste, qu’est-ce que notre fameux cardinal reproche-t-il au peuple congolais ? Est-ce le fait d’avoir simplement soutenu leur président Félix Tshisekedi et les FARDC dans cette guerre d’usure nous imposée par Kagame et son M23 ? Non. Ce qu’on dit est vrai: Ambongo a un agenda caché pour faire échec à la visite du pape François à Kinshasa et accréditer la thèse de l’incompétence du gouvernement. Une véritable rébellion. Heureusement que cette visite n’aura pas lieu.
Car, comment comprendre autrement cette attitude lorsque le pape François est à nos portes ?Avez-vous déjà vu des frères, même ayant un différend, poursuivre leur querelle lorsqu’ils sont attaqués par un ennemi commun? Que nenni ! Ne vous y trompez pas. « L’habit ne fait pas le moine », dit un adage. Les M23 ne sont pas les seuls à nous enquiquiner. Il y a à leur côté les M21 et les M22.
Par ailleurs, certains observateurs accusent la cenco de faire le jeu de son prélat et de remuer leurs soutanes à chacune de ses emportements. D’où, s’appuyant sur cet autre adage, ils affirment: »qui ne dit mot consent ».
Voici, à ce propos, une anecdote sensée éveiller leur conscience de prêtres sous hypnose. « Ayant senti venir une catastrophe, l’ensemble des bêtes et oiseaux se trouvent un réfuge sous un grand arbre en plein milieu de la forêt. Aux cris incessants et assourdissants du perroquet installé au faîte de l’arbre, une antilope en bas dit: faites taire cet oiseau, de peur que ses cris nous fassent découvrir auprès de notre ennemi ».
Cette sagesse vaut son pesant d’or. Il va de soi que les prélats catholiques sauvent leurs diadèmes à travers cette énième leçon, en faisant amende honorable à l’égard du peuple tourné en bourrique par un des leurs. Sinon, dit un tantième adage, toutes les têtes ne conviennent pas pour un diadème ».
Qui dit mieux ?
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