Le maire de la ville de Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, a invité les responsables des formations et regroupements politiques à cultiver la paix entre eux, tel que voulu par le Président de la république et Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, garant du bon fonctionnement des institutions.
Martin Kazembe, puisque c’est de lui qu’il s’agit, leur a rappelé à l’ordre pour convier leurs militants et sympathisants au civisme, à la nouvelle citoyenneté, à la retenue, à la tolérance mutuelle et de privilégier la voie de la paix dans leur rapports mutuels.
» Nous avons besoin de votre accompagnement quelque soit vos tendances politiques : opposition ou majorité.
Nous lançons un appel solennel à vous qui êtes responsables, chefs des corps pour sensibiliser nos jeunes combattants ou militants, d’être tolérants surtout pendant cette période préélectoral », a lancé l’autorité urbaine de Lubumbashi.
Et de poursuivre : » (…) Acceptez de vivre dans la cohésion, dans l’unité telle que voulu par le chef de l’État son excellence Félix Antoine Tshisekedi. Il est le chef de tous: opposition et majorité », a-t-il martelé.
Les leaders des formations et regroupements politiques ont dans leur intervention reconnu ce climat malsain qui règne ces derniers temps dans la ville de Lubumbashi, marqué par des affrontements entre militants des partis politiques.
Tout en fustigeant cette ce comportement béliqueux ils ont précisé que la plupart des auteurs de ces actes de vandalisme ne sont que des brebis galeuses, agissant sous couvert des partis politiques, sans mandat ni indice d’un parti politique quelconque. Ainsi, ils demeurent difficilement identifiables, tandis qu’au finish, ce sont les responsables des partis qui sont incriminés.
Prenant à son tour la parole, la maire adjointe de Lubumbashi, Joyce Tund Kazadi a quant à elle, révélé que ce ne sont pas tous les partis politiques implantés à Lubumbashi qui sèment les troubles.
Parmi les recommandations formulées, les responsables des partis politiques ont demandé aux autorités tant provinciales qu’urbaines de s’assumer face à ce phénomène qui prend des proportions de plus en plus inquiétantes en marge des élections prévues en décembre prochain; d’interdire toute manifestation ou réunion politique sur la place publique, mais qu’elles soient organisées dans les sièges des partis, formations ou regroupements politiques; que les insignes des partis soient interdits formellement dans les arrêts de bus ou autres lieux publics.
Murphy Fika / Liberté

