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L’attaque du véhicule de madame Laeticia Bena Kabamba le vendredi, 15 septembre dernier, dans la soirée, au croisement des avenues BASOKO et OUA, dans la commune de Kintambo par des hommes armées non autrement identifiés, continue de suciter des interrogations croisées.
Selon les informations en notre possession, son chauffeur a été touché par une balle à bord de ce véhicule où se trouvait également son assistante en la personne de madame Arlette Mwema.
» Elle est où, madame Laeticia Bena Kabamba », ne cessaient de demander auprès du chauffeur et de son assistante, les malfrats en pleine opération.
Depuis lors, Madame Laeticia Bena, en séjour à l’étranger pour des raisons de travail, vit dans la peur et se sent en insécurité. La sonnette d’alarme est tirée par la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), à travers son Commissaire National et Coordonnateur de la sous Commission Permanente des Droits civils et politiques, Me. Jean Richard Tshibanda Nduba, au cours d’un entretien qu’il a animé ce lundi, 25 septembre dans son bureau de travail devant un parterre des journalistes dont liberteplus.net.
Dans son récit, Me. Richard Tshibanda Nduba a révélé que le 15 Septembre dernier, le jour de l’attentat, la Commissaire Générale en charge de l’Environnement était déjà arrivée à son domicile, lorsqu’elle va recevoir un appel téléphonique où on lui demandait de retourner rapidement dans son bureau de travail à Gombe pour traiter un dossier en mode d’urgence. Un peu déboussolé par une telle sollicitation, son assistante, madame Arlette Mwema, a proposé à sa cheffe si elle pouvait la représenter à ce rendez-vous pour s’enquérir du dossier et lui faire rapport plus tard. Ayant adhéré à cette option, la Commissaire Générale en charge de l’environnement va mettre son véhicule et son chauffeur à la disposition de son assistante pour regagner la ville. Chemin faisant, le drame survient. Dans leur attaque, ces hors -la-loi ont tiré à bout portant des coups de balles qui ont blessé le chauffeur.
Pour la CNDH, les agresseurs ont ciblé singulièrement madame Laeticia Bena Kabamba, car, ils criaient avec instance en lingala : » Aza Wapi » qui signifie littéralement en français : » Elle est où ».
À la question de savoir quel pouvait-être le mobile d’une tentative criminelle ? », la CNDH estime qu’il s’agit des personnes poussées par des intérêts mercantilistes.
»La Commissaire Générale en charge de l’Environnement de la ville de Kinshasa est la cible de certaines personnes mal intentionnées qui digèrent mal le pilotage, par elle, de deux gros contrats visant l’assainissement de
la ville de Kinshasa.
Dans le premier projet, madame Laetitia Bena Kabamba travaille avec une firme américaine qui doit investir 950 millions de dollars essentiellement pour la production de l’électricité à Kinshasa à partir des immondices, et par ricochet contribuer efficacement à l’assainissement de la ville, tandis que le second projet, qui sera exécuté avec une société turque s’occupera du balayage de la capitale congolaise avec des techniques appropriés et un avantage de produire de milliers d’emplois directs au bénéfice de la population kinoise, en particulier, et de la population congolaise, en général », fin de citation.
Au regard de la gravité de la situation, la CNDH invite, par consequent, la Police de lutte contre la criminalité et stupéfiant saisie officiellement de cette affaire par une plainte déposée par madame Laeticia Bena Kabamba, à diligenter une enquête sérieuse afin de démasquer les auteurs de cet acte, mais également d’assurer la sécurité de madame la Commissaire Générale en charge de l’environnement, de sa famille ainsi que de ses proches.
Dossier à suivre…
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