RDC-Dépassements budgétaires en 2022 : L’IGF de Alingete le modèle parfait de la gestion des finances publiques (ODEP)

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Le scandale de la gestion des crédits publics dans le cadre de l’exécution du budget 2022 caractérisée des dépassements monstres dont se sont rendus coupables 22 ministères et 7 institutions publiques de l’Etat continue d’alimenter la chronique socioéconomique en République démocratique du Congo.

Ce n’est en tout cas pas un nouveau vocable dans le langage économico-financière en République démocratique du Congo que d’apprendre une énième fois qu’il y a eu dépassement budgétaire, et ce, dans pratiquement toutes les institutions du pays. À chaque fois, les raisons sint les mêmes : insuffisances budgétaires dûes, dans la majeure partie, aux fluctuations monétaires récurrentes qui justifient des ajustements intempestives.

Dans l’exercice budgétaire de 2022, 7 institutions publiques et 22 ministères sont dans le collimateur de l’Inspection Générale des Finances (IGF) pour s’être illustrés dans un dépassement monstre dans l’application de leurs budgets l’année dernière. Mais, pourquoi cette réminiscence ?

Pour des économistes chevronnés, et il n’en manque pas dans notre pays, tout budget doit comporter une rubrique de réserves destinée à couvrir certaines failles susceptibles de compromettre la bonne exécution du budget. De là à se demander si cette notion est d’application dans nos différents budgets, il n’y a qu’un pas .

Néanmoins, piloté par le Chef de service Jules Alingete Key dans son rôle de patrouilleur financier, l’inspection Générale des Finances n’a fait que son travail d’alerter les décideurs à panser les plaies pour pourvoir à cette carence lors de l’élaboration prochaine de leurs projets budgétaires.

Il est cependant encourageant de constater que ces tares qui, dans les régimes précédents, auraient fait l’objet d’un secret de polichinelle de quelques individus et qui se serait arrêté au niveau du parlement, gît actuellement dans l’opinion publique grâce à la transparence insufflée par le chef de l’État Félix Antoine TSHISEKEDI qui tient à la redevabilité de tout gestionnaire de la chose publique.

Désormais, il va être du devoir des décideurs de tenir compte de l’observation relevée par l’IGF en confectionnant des budgets qui tiennent compte de tous les paramètres évoqués si haut en vue d’éviter d’être en déphasage avec les normes et de buter à la rigueur de la patrouille financière de l’IGF lors des rédditions des comptes. Il va de soi que cette option va créer une confiance accrue entre le dirigeant et le peuple qui tient à la sincérité des résultats de la gestion publique de l’état. C’est bien là le prix de la transparence.

Qui dit mieux ?

Liberté Plus

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