Plus de doute possible que le Dr. Denis Mukwege, prix Nobel de la paix, ne s’est pas suffisamment regardé dans le miroir avant de déposer sa candidature à la présidentielle de 2023.
Apparemment, piquet par on ne sait quelle mouche, ce médecin de carrière, sans cursus politique aucun, y va de main morte pour tenter une expérience dans un monde politique où il faut avoir bâti une fondation assez solide pour prétendre obtenir le suffrage d’un peuple si pointilleux comme le peuple congolais.
Ho ! Si le ridicule tuait ? À vrai dire, l’Afrique manque des compétences susceptibles de garder la ligne et demeurer scientifiques. Ivre de son titre de prix Nobel, notre réparateur des femmes confond ses bistouris au pouvoir d’état. Il remet ainsi en cause toute la science qu’il draine pour se livrer à la politique, car dit-on, elle paie bien.
Déjà, on comprend que tous les efforts fournis par notre monsieur visait la politique mais surtout gagner davantage de l’argent ? Pouah ! Quelle bassesse? L’honneur aura donc été peu des choses aux yeux de ce scientifique. L’État congolais qui avait tout à gagner à conserver ce gynécologue émérite dans sa tâche aurait donc abusivement perdu autant d’argent pour former un médecin qui va finalement se tourner vers la politique ; l’Afrique n’a pas la chance d’émerger dans le domaine scientifique. Les ennemis du Congo auront convaincu ce Monsieur pour le détourner de ses analyses médicales et le rendre plus vil que jamais et surtout indésirable aux yeux du peuple congolais: ils sont les mêmes vont-ils avouer, ses fans d’hier.
Car, déjà, certains l’accablent de tous les noms d’oiseaux, tel notre confrère »Goma » qui le qualifie d’un Burundais ayant abandonné à leur triste sort ses compatriotes blessés par la police burundaise au déclin du pouvoir de l’ancien président Buyoya; des choses qui étaient jusque là inconnues du public.
Et il est certain que d’autres nouvelles alarmantes vont ruiner la crédibilité de ce prix Nobel qui met ainsi en péril toute sa carrière scientifique à cause de son goût prononcé du lucre.
Avez-vous dit grabataire ? Il y en aura certes dans cette course à la présidentielle. De personnes incapables de courir et qui, faute des béquilles appropriées, marcheront à quatre pattes.
Retenez le pour dit.
Hervé Mulumba/Liberté Plus