Convié à l’assemblée générale du syndicat Transparence et Justice Sociale, l’IGF explique les mécanismes d’alerte contre les antivaleurs

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L’expertise en matière de la corruption et les antivaleurs de l’IGF a été sollicitée ce vendredi, 22 mars 2024, devant les membres du syndicat International transparence et Justice Sociale, TJS en sigle, au cours de leur assemblée générale tenue au sein du ministère des affaires étrangères autour du thème : »Lutte contre la corruption par l’implémentation de la transparence ; mécanisme d’alerte ».

La corruption étant une gangrène qui obstrue le développement de la RDC et dont les effets pernicieux sont perceptibles a travers les différentes institutions de la République, le syndicat TJS a offert l’occasion à ses adhérents de s’imprégner des mécanismes d’alerte mis en œuvre contre le détournement, la fraude, la corruption et tant d’autres.

Dans sa mission de lutter efficacement contre les antivaleurs à travers la défense des droits ainsi que des intérêts matériels et moraux, collectifs et individuels des travailleurs, le syndicat JTS a daigné associer l’IGF, représenté par Monsieur Henri Paul Kazadi, son inspecteur et coordonnateur adjoint.

L’envoyé de Jules Alingete Key s’est étendu sur les mécanismes d’alerte destinés à lutter contre la corruption. Il a demandé aux participants de manifester, à chaque instant, le sens patriotique en incitant les citoyens à dénoncer dans toutes leurs diversités les antivaleurs auxquelles ils pourraient être témoins ou victimes.

«Notre participation c’est essentiellement au niveau des mécanismes de saisie de l’IGF, lorsqu’on est au courant des méfaits de corruption, de détournement, de fraude en matière des finances publiques. Nous savons que la lutte contre la corruption est une lutte qui est globalisante, transversale ; Nous sommes une branche de l’administration, il y a la société civile et d’autres structures de l’Etat qui sont appelées à concourir contre tous ces méfaits», a expliqué Henry-Paul Kazadi.

Pour sa part, le président du syndicat TJS a relevé qu’à travers la lutte farouche à laquelle est engagée l’IGF dans les institutions publiques, les finances de l’Etat sont bien encadrées.

_«Nous luttons contre les antivaleurs présentes dans nos institutions publiques de manière à ce que les finances publiques de notre pays puissent être en bonne santé et qu’en contre-partie les agents de l’Etat, les travailleurs aillent les rémunérations auxquelles ils ont droit », a fait savoir le président du syndicat.

Il a par ailleurs estimé que le peuple doit s’approprier cette lutte de manière à identifier et mieux combattre les comportements inadmissibles présents dans les finances publiques pour le decollage de la RDC. Car, pour lui, en effet, ce combat n’est pas uniquement l’affaire de l’IGF.

Le président du TJS, Henry Paul Kanakana, pense qu’il était nécessaire pour cette structure de connaitre les mécanismes d’alerte pour pouvoir accompagner l’IGF dans cette tâche. Et, c’est dans le but d’accompagner efficacement l’IGF dans cette mission de restaurer les finances publiques qu’ils ont organisé cette activité avec le concours de l’IGF.

Vu l’importance des matières abordées par les intervenants à cette assemblée générale, il revient maintenant aux travailleurs et agents publics de rendre utiles les enseignements reçus afin de combattre sans attermoiement toutes ces antivaleurs dans le pays.

Presse IGF

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