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Cette affirmation a été confrontée à l’idée que se sont faite certains occupants des maisons du Motel Fikin qui se leurraient en croyant que le Motel Fikin appartiendrait à l’ONL et qu’ils avaient le droit de s’approprier de ces maisons comme d’autres bénéficiaires partout où l’ONL avait une propriété. Pourtant, leur situation est loin d’être identique à celle évoquée.
En effet, depuis que la Fikin existe, un complexe des maisons d’habitation avait été érigé pour abriter les personnes qui venaient exposer leurs biens et marchandises ainsi que certains visiteurs de marque. Cet espace a été baptisé : Motel FIKIN. Il y a lieu de souligner que ces constructions avaient pour objectif principal d’épargner les exposants à s’éloigner de leurs lieux d’activités.
Les pillages de 1992 et 1993 l’ayant privé de ses ressources principales, en termes de millions de dollars, n’ont pas permis à la FIKIN d’organiser de nouvelles éditions foraines durant plusieurs années après 1993. Toutes ses installations étaient vandalisées, au point qu’il fallait tout refaire aussi bien en infrastructures et d’autres installations diverses.
Étant donné que les constructions du Motel Fikin sont restées désertes de longs mois et qu’il fallait faire face à certaines charges financières, notamment du personnel et le fonctionnement de l’entreprise, le conseil d’administration avait décidé de louer ces maisons aux particuliers et de produire une ressource avec le paiement qu’il bénéficierait mensuellement des loyers.
Mais, plutôt que de contribuer à la promotion de l’entreprise, plusieurs locataires accusent un retard parfois de 60 mois contre un montant modique sans commune mesure aux sommes payées dans le secteur des loyers de la commune de Limete où sont implantées ces maisons.
Curieusement, au même moment où ils sont en rupture de paiement, certains locataires sollicitent du tribunal pour obtenir une décision judiciaire susceptible de les déclarer propriétaires de ces maisons, affirmant que ce sont des biens de l’État au même titre les maisons de l’ONL qu’ils doivent obtenir à crédit pour y avoir séjourné longtemps.
Jugeant infondées toutes ces allégations, la direction de la Fikin n’est pas allé par 4 chemins pour remettre le pendule à l’heure. C’est pour cette raison que l’honorable Didier Kabampelé et le docteur Serge Kuvu kinina, respectivement Directeur général et Directeur Général adjoint de la Fikin, ont convoqué une réunion avec les occupants de MOTEL FIKIN pour trouver ensemble un modus vivendi et élaguer tout malentendu à ce propos.
Dans son intervention, l’honorable le DG Didier Kabampelé leur attendu ces propos : « la loi autorise à un bailleur d’augmenter les prix du loyer après tous 3 ans ou après des modifications notables enregistrées dans les conditions d’hébergement. Or, pour le cas de MOTEL FIKIN, c’est maintenant plus de 20ans qu’aucune majoration n’a été faite ».
Au bout de leurs échanges, la direction de la FIKIN et ses locataires ont convenu de doubler le prix du loyer, soit une augmentation de 100%. Ainsi, une maison qui revenait à 100$ passe à 200$.
Et, pour clôturer, le DG Didier Kabampelé a exhorté les occupants des maisons du Motel Fikin en ces termes : « Méfiez-vous de -les ont dit- : si vous avez besoin des informations, venez les chercher à la FIKIN, à la direction, pas ailleurs ».
Freddy TAYEL/LIBERTÉ PLUS
