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Malgré son âge avancé, 95 ans, sa tête bien encrée dans ses épaules et jouissant de toutes ses facultés, Charles Dia Onken, puisque c’est de lui qu’il s’agit, ne déroge pas à ses responsabilités en tant que doyen des membres fondateurs de l’UDPS. Il prodigue ici des conseils très riches à la jeunesse pour leur assurer un avenir meilleur.
« La jeunesse doit se sentir d’abord »citoyen congolais », aimer son pays, être honnête, respecter les biens de l’État ainsi que l’autorité de l’État»
Un livre reprenant le parcours de cet illustre combattant dont la carrière politique tient 65 ans déjà depuis qu’il s’est lancé dans le bain politique sera bientôt mis sur la place publique.
Entre-temps, notons que dans la seconde République, il a été élu Commissaire du Peuple, puis deux fois Député National, sous le label du MPR ( Mouvement Populaire de la Révolution), grâce à son influence populaire indiscutable.
En decembre 1980, à la veille de la saint Sylvestre, il signa, comme ses 12 autres collègues députés nationaux, la célèbre lettre de 52 pages adressées à Mobutu pour dénoncer la dérive totalitaire du MPR parti- état de triste mémoire, les inégalités sociales et autres excès du pouvoir. Une initiative qui leur a coûté arrestations, brimades et toutes sortes de répression souvent déchirantes.
C’est finalement au mois de février 1982, après emprisonnements et relégation chacun dans son village d’origine sans raison evidente, » Notre chef de file, le Docteur en droit, monsieur Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, nous proposa, révèle Charles Dia Onken-A-MBEL, de créer un parti politique pour mettre un terme aux caprices de Mobutu.
Le succès de ce parti était notamment lié à la lettre de 52 pages qui évoquait la liberté d’expression, d’habillement, la liberté de pensée, etc », se souvient-t-il.
À suivre…
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