La Société congolaise a été, une fois de plus, estomaquée après la diffusion, sur les réseaux sociaux, d’une vidéo de quelques minutes dans laquelle une certaine dame du nom de Kanyeba Mukeba Balbine se plaint d’être victime de stigmatisation par ce qu’elle est swahiliphone.
Dans cette vidéo devenue virale, on peut voir la femme en question se faire passer comme victime de la haine tribale au sein de l’UDPS/ Tshisekedi de la Fédération de Kasumbalesa, dans le haut Katanga.
Dans son argumentaire, elle accuse le député national Christian Mboyo, élu de Sakanya, d’être derrière la violence dont elle aurait fait l’objet pour le fait pour elle d’être swahili.
Un véritable scénario à la solde de Kigali
Après la recherche approfondie sur cette affaire, les informations récoltées fait état d’une sortie médiatique découlant d’un montage boutiqué au profit du régime de Kigali pour raviver la tension tribale à Kasumbalesa et par ricochet occasionné la violence à caractère tribal.
La réplique à la hauteur de la provocation
Cité dans cette affaire, le député provincial élu de Sakania et cadre de l’UDPS/Tshisekedi, l’honorable Christian Mboyo a fait une mise au point poignante dans laquelle il evoque une campagne de diabolisation pour ternir l’image de marque de son parti, UDPS/Tshisekedi qui a toujours prôné le vivre ensemble.
À ce sujet il éclaire l’opinion en ces termes :
- la précitée n’est pas dans son premier forfait de diffamation à l’endroit de l’Honorable Christian Mboyo qu’elle prend pour responsable de son écartement par la CENI des listes électorales pour inéligibilité ;
- Il est de notoriété publique que madame Kanyenguru est originaire du Kasaï central et ne peut en aucun cas prétendre avoir été agressée à cause de sa prétendue origine katangaise ;
- Après vérification des faits, il ressort des différents témoignages que les faits dont il est question dans la vidéo se seraient déroulés dans la période d’absence au pays de l’Honorable Christian Mboyo ;
- l’Honorable n’est ni de prêt ni de loin concerné par ces actes que nous fustigeons et dénonçons et surtout dans cette période de guerre d’agression rwandaise dans notre pays ;
- ces accusations portées contre l’UDPS sont mal fondées car le parti du chef de l’état fonctionne sur base des valeurs nobles depuis son existence ;
- Les autorités compétentes seront saisies dans les heures qui suivent afin que d’une part, la lumière soit faite sur ces actes humiliantes et dégradantes, contraires aux droits de l’homme et d’autre part, justice soit rendue à l’Honorable Christian Mboyo dont l’honneur est atteinte par les accusations portées à son endroit par la victime de cette atrocité ;
- l’Honorable Christian Mboyo invite toute la population du Haut Katanga, en général, et de sa base de Sakania/ Kasumbalesa, en particulier, à barrer la voie à tout agent vecteur de manipulation visant un conflit ethnique et de prioriser le vivre ensemble entre les différentes communautés vivant dans notre chère province du Haut Katanga. Fin de citation.
Dans la même perspective, la Ligue des jeunes de l’UDPS/Tshisekedi/Kasumbalesa a aussi fait une mise au point pour remettre en cause la thèse développée par la dame ayant indiqué dans sa vidéo qu’elle se fait agresser à cause de ses origines Katangaise.
« À l’UDPS, la fédération Kasumbalesa regorge beaucoup de Katangais placée dans des hautes fonctions. Il s’agit, précise la note consultée par LIBERTÉ PLUS, entre autres de l’actuelle présidente fédérale ad intérim est Katangaise Mimie mitelo et du quatrième vice-président fédéral Musonda pour ne citer que ceux-là ».
Dossier à suivre!
LIBERTÉ PLUS