IGF : Les instruments du contrôle à priori ne doivent pas constituer un blocage du bon fonctionnement des entités publiques

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Au cours d’une émission diffusée sur télé 50, l’Inspecteur Général de l’IGF monsieur Jules Alingete Key a livré au public l’essentiel du travail leur confié par la hiérarchie dans le cadre de la relance du contrôle à priori autrement appelé :

 »patrouille financière  » au sein des entités publiques. Il a ainsi donné les axes sur lesquels va s’articuler ce contrôle qui, contrairement à certaines bouches mal intentionnées que Jules Alingete qualifie de prédateurs, va concerner quelques secteurs et non l’ensemble de la gestion.

 » Les instructions reçues de notre haute hiérarchie nous demandent de tout mettre en oeuvre pour que la présence de l’IGF ne constitue pas un blocage dans le bon fonctionnement des entités publiques », a-t-il indiqué.

Au sujet des axes sur lesquels va être orienté le contrôle à priori, l’inspecteur général Jules Alingete parle de 4 secteurs prioritaires que voici:

  • Acquisitions immobilières : contrôle des transactions au sein des entreprises publiques ;
  • Avantages des mandataires publicis : vérification des paiements et des avantages accordés ;
  • Marchés publics : conformité et transparence dans les appels d’offres ;
  • Contrats publics ; exécution et respect des engagements.

Parlant de la spécificité du contrôle à priori que certains qualifient de cogestion, l’inspecteur général Jules Alingete insiste pour dire que cette activité n’est pas l’apanage de la RDC seule. Elle se fait dans tous les pays civilisés : cas de la Belgique et bien d’autres. Dès lors, parler de la cogestion dans notre cas est une aberration, a martelé monsieur Jules Alingete.

 » Les prédateurs ont trouvé dans ce système de contrôle une méthode efficace qui les empêchait de commettre leurs actes de forfaiture ce sont eux qui parlent de la cogestion », a déclaré l’inspecteur général Jules. Alingete.

Abordant la question relative au résultat ayant concouru à la relance de ce mode de contrôle par le chef de l’État, l’IGF parle d’un succès sans précédent enregistré depuis son instauration il y a 4 ans dans notre pays.

 »Ce contrôle a produit des résultats énormes appréciables dans la gestion des finances publiques. Aujourd’hui, de plus en plus, on ne parle plus, le langage de canard boiteux dans les établissements publics disparaît. Tous les établissements deviennent aujourd’hui rentables », a dit l’inspecteur général Jules Alingete.

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