RDC: La vérité est que Jean-Marc Kabund vit dans les nuages où il contemple des choses qu’il est le seul à définir, « des mirages » ( éditorial Liberté PLUS)

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Alors que sa libération a été librement décidée par le président de la République démocratique du Congo, monsieur Kabund s’amuse à cracher sur l’honneur de Félix Tshisekedi qui, dans une vision claire, tient à associer tout politique à son projet de gouvernement d’union nationale, en libérant quelques uns des prisonniers parmi ceux qui sont sensés réfléchir sur les défis de l’heure, notamment la guerre d’agression dont notre pays est victime de la part du Rwanda.

Plutôt que de capitaliser cette donne, notre bonhomme, dans un souci permanent de se masturber moralement comme du temps où il se trouvait cloîtrée dans quatre murs, notre bonhomme, disais-je, soutient mordicus, un peu comme dans un rêve, qu’il s’agit plutôt des pressions dont il a fait l’objet de la part de l’opinion publique et de la communauté internationale que le chef de l’État l’a libéré.

La vérité est que notre politique vit dans les nuages où il contemple des choses qu’il est le seul à définir, des mirages. C’est, en tout cas, un genre assez singulier qui ne veut nullement profiter de son élargissement pour se refaire politiquement, après la grossièreté l’ayant entraîné en prison. Car, qui ne sait pas que Kabund a été appréhendé pour avoir commis une infraction de droit commun et que son interpellation n’avait rien à voir avec une arrestation politique dont il veut se targuer, pour cacher sa maladresse, se donner un certain poids afin de se hisser au rang des hommes qui pèsent. Pourtant !

À quelle opinion, se demande le commun des mortels fait référence notre prisonnier mental, lorsqu’on sait qu’il représente moins de 0,5% d’opinion favorable, comparativement à Félix Tshisekedi qui a donné la preuve de son assise politique dans la population avec 73% aux dernières présidentielles en 2023.

Certains internautes commentant ses propos sur radio France Internationale, le juge indigne de la grâce présidentielle. Néanmoins, il faut le souligner, sa libération ne constitue nullement un chèque en blanc pour commettre des exces. Car, on fait face aux personnes qui n’atteindront jamais le ciel, comme Adam et Ève qui, à peine installés au paradis, ont choisi le fruit de la mort plutôt que celui de la vie qui, pourtant, était à leur proximité. Des serviteurs impénitents.

Plusieurs considèrent que Kabund est allé trop vite en besogne, en cherchant à surclasser tous ceux qui l’ont précédé dans l’opposition. Et, pour faire plaisir à ceux qui ont échoué et qui n’ont d’autres discours que de fragiliser la cohésion nationale, aussitôt libéré, le premier réflexe qui le traverse les méninges, c’est de secouer la fibre très sensible du tribalisme :  » plusieurs généraux katangais se trouvent à makala, crie-t-il sur le toit de Macron, la ,RFI, cette radio qui fait la propagande du Rwanda et ses supplétifs de l’AFC/m23 ainsi que tous ceux qui expriment une haine contre le pouvoir de Kinshasa.

Et comme il n’est pas interdit aux oiseaux de même plumage de se rassembler, Kabund s’est entouré des gens connus pour leur hargne à diviser les gens. Martin fayulu, soi-disant président élu en 2018, avait ordonné l’agression des membres de la tribu du nouveau président Tshisekedi. La seconde personne avec laquelle il pose dans une photo qu’il publie est Dominique Munongo. Habituée aux manipulations, cette dame a failli être incarcérée pour ses incartades contre les kasaiens.

Malheureusement, notre bonhomme ne peut pas saisir la portée d’un nouveau narratif s’il veut être pris au sérieux. À l’entendre parler, Ils ne sont pas katangais quand il sont promus généraux, ils le deviennent uniquement quand ils sont traduits devant la justice pour avoir enfreint la loi. Comme lui.

Monsieur, cette chanson de diviser pour régner ne passera pas en RDC. Certes que Mobutu avait ses défauts, mais il a réussi à mettre ensemble le peuple congolais de quelque bord qu’il soit, même les banya mulenge qui, jusqu’ici il y a peu, était le fond de commerce de Paul kagame. Retenez, cependant, une chose : malgré le nombre de ses fossoyeurs, le peuple congolais sait à quoi s’en tenir pendant cette période de dure épreuve de la guerre d’occupation menée contre lui par le Rwanda ; l’unité avant tout !

De là à conclure que Malgré sa libération, Jean-Marc Kabund, demeure un prisonnier mental dans sa quête de rompre l’unité nationale.

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