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Isolé sur plan international pour son rôle dans la déstabilisation et la violation de l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo, via ses supplétifs du M23/ AFC, le Rwanda, par sursaut d’orgueil, a rompu lundi, 17 mars, ses relations diplomatiques avec la Belgique et accordé un délai de 24 heures à tous ses diplomates de quitter son sol.
Dans un communiqué officiel, le Ministère rwandais des Affaires étrangères accuse l’ex-puissance coloniale, à savoir la Belgique, de « prendre partie » pour Kinshasa « bien avant » et « pendant le conflit en cours ».
« Le gouvernement du Rwanda a notifié aujourd’hui le gouvernement de la Belgique de sa décision de rompre les relations diplomatiques, avec effet immédiat », lit-on dans cette note.
Dans sa décision, Kigali dénonce ce qu’il qualifie de « tentatives pitoyables de Bruxelles de maintenir ses illusions néocoloniales ».
En représailles, la Belgique, par le biais de son ministre des Affaires étrangères, Maxime Prévot, regrette cette décision prise par les autorités rwandaises. « Cette décision est disproportionnée et illustre que lorsque nous sommes en désaccord avec le Rwanda, il préfère ne pas dialoguer », a-t-il écrit sur son compte X, tout en déclarant à son tour aussi « persona non grata », les diplomates Rwandais en poste sur son sol, en Belgique.
Il sied de noter que l’UE a adopté ce lundi, 17 mars, des sanctions contre des personnalités rwandaises et congolaises en raison du soutien de Kigali à l’offensive du groupe rebelle M23 en République démocratique du Congo.
Ces sanctions prévoient l’interdiction de se rendre dans l’UE ainsi qu’un gel des avoirs dans l’Union pour neuf personnes, trois (3) hauts gradés rwandais :
Ruki Karusisi, Eugène Nkubito et Pascal Muhizi ainsi que quatre (4) autres Congolais cadres du M23, dont son chef Bertrand Bisimwa.
Voyant son plan de déstabilisation et de pillage des ressources naturelles de la RDC dévoilé au grand jour grâce à la diplomatie agissante menée par le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi et son gouvernement, le régime de Paul Kagame tente désespérément de remonter la pente.
MF/ LIBERTÉ PLUS
