Plein de malice, une conscience chargée, c’est le moins qu’on puisse dire à son sujet, Ronny Jackson est son nom, a parcouru un certain nombre des pays, dont la RDC, pour chuter au Rwanda, sa dernière destination. Tout le monde était au courant que c’est en qualité »d’envoyé spécial » du président Ronald Trump qu’il effectuait la ronde dans les grands lacs pour s’imprégner de la situation auprès des pays directement concernés par la guerre à répétition qui sévit dans l’Est de la République démocratique du Congo et qui, au demeurant, met en péril tout élan de développement que la RDC met en branle pour le bien être de sa population dans cette partie du pays. Même la présidence de la République est tombée dans le piège du quidam.
Alors qu’il a prononcé des paroles de soutien en faveur du pays de Félix, après son accueil, ce qui a ravivé la lueur d’espoir des congolais sur une probable activation d’un contrat minier avec le pays de l’oncle Sam, notre sénateur portait au bout de sa ceinture un agenda caché qu’il n’a pas manifesté aussitôt. Dès lors, piqué, on ne sait trop par quelle mouche, Monsieur Ronny Jackson, soi-disant envoyé spécial de Donald Trump, a commencé à divaguer aussitôt qu’il a mis pieds au Rwanda, cette terre de malédiction, et a commencé à débiter des incohérences qui cachent à peine un lien, assez suspicieux pour être sain, avec le criminel Paul kagame, pour ne pas le nommer.
L’on croît savoir, ironie du sort, que ce n’est en tout cas pas par un pur Hazard que le monsieur a d’abord foulé le sol congolais pour s’assurer, tellement il en avait l’écho, qu’à Kinshasa, il suffisait d’être »un envoyé spécial » pour se retrouver dans le firmament du bonheur où circule diamant, or ou peut être un carré minier, quelque part dans les confins de ces terres bénies de la RDC, qu’il allait ensuite vilipender au mieux de ses ressources, d’ailleurs, à peine crédibles.
Mais, quelle n’a été sa deception, ou plutôt sa surprise, pour avoir été accueilli simplement avec ce privilège d’un »envoyé spécial », sans un grain de diamant en plus, moins encore un gramme d’or, et que sais-je encore d’innombrables minerais qui tapissent notre sol ? Touché ainsi dans son amour propre, notre sinistre geopolitogue, s’il en est un, dénué de la qualité d’envoyé spécial par l’ambassadeur des États-Unis en poste à Kinshasa, monsieur Ronny Jackson n’a pas pu se retenir en dévoilant sa vraie nature qui n’a rien d’un diplomate sensé user de reserve devant le public. Car, à l’allure où vont les choses, la RDC et les USA qui se préparent à signer bientôt un contrat minier, ce ne sont que des enfants ou des hommes sans personnalité ni logique qui sont capables des incongruités dont Ronny Jackson a su faire montre dans les médias internationaux à partir du Rwanda.
Car, pour affirmer des propos qu’il a eu à inventer sinon qu’il les a reçu d’un corrupteur de la trempe de Paul kagame, je parie que monsieur Ronny Jackson, loin de la famille du célèbre roi de la pop mort depuis, doit avoir été nourri par des mamelles corrompues, car, dit on: qui a bu , boira: tandis qu’il continue de boire dans des salles pots de ce pays honni des grands lacs. Ainsi, faute d’avoir obtenu ce qu’il attendait en RDC tandis qu’il a reçu des miettes au Rwanda, il a ainsi donné la preuve que ce n’est pas un homme d’État, car, dans ses insinuations, la partie Est qui se trouve aujourd’hui sous les bottes du M23 aurait été partie intégrante du Rwanda.
Cette réflexion hors du commun nous donne la certitude qu’il y a des sénateurs américains qui ne connaissent rien de l’histoire africaine, particulièrement celle des grands lacs. D’où, la question préoccupante qui taraude les esprits des congolais, à savoir : qui a pu charger un monsieur ignorant les abc des grands lacs pour explorer une situation qu’il ne maîtrise pas ? Car, pour détenir la qualité d’envoyé spécial, il faut avoir été nommé par le Président de la République et obtenir le quitus du sénat américain, a affirmé l’ambassadeur des USA à Kinshasa. Et, n’ayant pas été reconnu sous cette casquette, tout ce qu’il peut débiter ne l’engage que lui-même et peut être classé dans le plus vil des universites des États-Unis. Dès lors, affirmer qu’il a eu la patte graissée pour se permettre une telle attitude relève d’une analyse sérieuse et surtout fondée. Car, monsieur Ronny Jackson a trompé la vigilance du protocole d’état pour être gracieusement reçu par le chef de l’État, alors qu’il n’en avait pas qualité. J’ai bien peur que ce ne soit la première fois qu’il joue son tour. Apparemment, c’est un habitué des rôles extrêmes, usant de son titre de sénateur.
L’entourage du Chef de l’État est tenu d’ouvrir l’oeil et le bon pour ne plus tomber dans un piège comme celui de Ronny Jackson et éviter ainsi d’introduire au présidentiel des arnaqueurs, comme ils sont nombreux pendant ce moment de guerre d’agression où tout le monde veut se faire important.
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