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Le président américain Donald Trump a ouvertement exprimé son ambition de briguer un troisième mandat à la tête des États-Unis. Lors d’une interview accordée lundi à NBC, celui qui a succédé à Joe Biden n’a pas hésité à évoquer cette éventualité, affirmant sans détour qu’il ne « blaguait pas » sur le sujet.
Or, le 22ᵉ amendement de la Constitution américaine interdit formellement à tout président de se présenter pour un troisième mandat, qu’il soit consécutif ou non. Pourtant, Trump semble déterminé à explorer toutes les voies pour prolonger son règne au-delà de 2029. Cette déclaration a immédiatement suscité des interrogations quant aux stratégies qu’il pourrait adopter pour atteindre cet objectif.
L’un des scénarios évoqués serait de faire élire son vice-président en 2029, puis de récupérer les rênes du pouvoir par un stratagème politique. Cependant, cette option semble compromise par le 12ᵉ amendement de la Constitution, qui interdit à un ancien président ayant accompli deux mandats d’être candidat à la vice-présidence.
La seule voie légale permettant à Trump de briguer un troisième mandat consisterait donc à abroger le 22ᵉ amendement par une réforme constitutionnelle. Une entreprise titanesque, nécessitant un vote des deux tiers des membres de chaque chambre du Congrès, suivi d’une ratification par au moins trois quarts des États. Dans le contexte politique actuel, un tel scénario paraît hautement improbable.
Cependant, rien n’est officiel jusque là. Les propos de D’ Trump donnent lieu à plusieurs interprétations. D’une part, il pourrait être sincèrement déterminé à obtenir un troisième mandat et chercher activement un moyen d’y parvenir. D’autre part, il pourrait simplement utiliser cette rhétorique pour renforcer son emprise sur la scène politique et maintenir son influence sur le Parti républicain.
Reste à savoir si son propre camp suivra cette dynamique. J.D. Vance, jeune figure montante du Parti républicain et actuel vice-président, pourrait avoir ses propres ambitions et ne pas souhaiter rester dans l’ombre de Trump.
Fidel Songo / LIBERTÉ PLUS
