Le 29 mars dernier, au cours d’une conférence débat à Kolwezi, sur la participation de la jeunesse du Lualaba dans la lutte contre la corruption, le chef de service de l’Inspection Générale des Finances, Jules Alingete, a circonscrit la nécessité de l’implication de la population, particulièrement les jeunes, dans la dénonciation des actes de corruption.
Répondant à un jeune leader local sur les canaux disponibles ainsi que les mesures de protection en faveur des dénonciateurs éventuels des cas de détournement, Jules Alingete les a rassuré que de nombreux dossiers sur lesquels l’IGF s’est penché avaient été initiés grâce à des dénonciations citoyennes.
« La plupart des affaires marquantes que nous avons traitées proviennent de compatriotes qui ont eu le courage de dénoncer », a-t-il indiqué.
Pour assurer la sécurité des dénonciateurs, l’IGF a mis en place des canaux élaborés permettant de signaler les irrégularités de manière anonyme.
Les citoyens peuvent adresser une correspondance sans indiquer leur identité. Ils ont la possibilité de l’envoyer au site du web officiel de l’IGF Https://igf.gouv.cd ou passer par une adresse e-mail dédiée à ces signalements.
Pour Jules Alingete, on ne peut pas espérer mener à bien la lutte contre la corruption sans l’implication notable des citoyens.
La jeunesse, en tant que moteur de la nation, est conviée à jouer un rôle déterminant, en assurant une vigilance accrue et en dénonçant les abus qui freinent le développement du pays. Car, il en va de leur avenir et celui des générations futures.
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