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Invité par la Ligue des jeunes de l’Union pour la démocratie et le progrès social, UDPS/Tshisekedi comme panéliste à l’atelier de réflexion organisé jeudi, 10 avril, à Kampo Hôtel, le Gouverneur de la ville province de Kinshasa Daniel Bumba Lubaki a remis le pendule à l’heure au sujet du financement des travaux de réhabilitation des voiries effectués dans la capitale.
Dans son intervention, l’autorité urbaine a clairement affirmé que 40 kilomètres de route ont déjà été réhabilitées grâce à l’argent du contribuable Kinois, contrairement à certaines déclarations.
» En 7 mois, nous avons deja délivré autour de 40 km de routes (…) Le financement de Kinshasa proviennent des Impôts et taxes mobilisés, mais aussi de l’argent des kinois collecté par un mécanisme national, cet argent que nous comptabilisons comme étant de la rétrocession. Aujourd’hui, tous les travaux des voiries effectués à Kinshasa sont financé par les contribuables Kinois. C’est de notre droit en tant que province d’en bénéficier à titre de rétention et non de rétrocession. Nous, les Entités territoriales décentralisées (ETD) et le gouvernement central, nous poursuivons le même objectif : le bien-être de la population. Ce qui est mobilisé par les mécanismes constitutionnels au niveau central, c’est l’argent des kinois. On pouvait bien aussi en acheter les grosses voitures, mais nous avons jugé bon de l’utiliser pour le bien-être de la population kinoise », a expliqué Daniel Bumba.
S’attelant sur son vaste projet dénommé Kinshasa Ezo bonga », qui est loin d’être un simple slogan, le premier citoyen de la ville à invité la jeunesse du parti au pouvoir dont il est membre, à s’engager pleinement pour sa matérialisation.
» Le Président de la République, le Gouvernement central et nous, nous avons tout intérêt à unir nos forces pour développer Kinshasa. D’ailleurs, nous devons aligner beaucoup d’argents pour faire la différence dans les projets structurants qui pourront être porteurs de beaucoup d’emplois dans la ville de Kinshasa. Les villes naissent et disparaissent aussi: cas de Capernaum et Jéricho où, aujourd’hui, on ne sait plus les localiser. Aujourd’hui, les critères qui font en sorte que les villes disparaissent, il y a la durée. Kinshasa a déjà atteint la majorité. Or, nous voulons tous que cette ville ne disparaisse pas un jour. Pour y arriver, nous devons nous impliquer dans cette démarche. Voilà pourquoi je vous invite a vous impliquer aux questions d’assainissement mais aussi dans la sensibilisation et l’accompagnement en terme d’acteurs. Quand la ville n’est pas assainie, nous sommes exposés aux différentes maladies. Je compte sur l’accompagnement des jeunes de l’UDPS. Celui qui à un projet réalisable pour l’assainissement, la ville est prête pour l’accompagner. Entre la politique et la réalisation, il y a le facteur temps. Nous avons trouvé une ville chaotique. Mais nous avons soutenu le dynamisme que nous employons qui fera que nous puissions avoir une ville tres résiliente », a-t-il lancé, sous les acclamations de l’assistance.
Pour rappel, le programme « Kinshasa Ezo Bonga », que porte à coeur l’autorité urbaine, englobe la vision d’une ville propre et sécurisée à travers notamment, les services de collecte des déchets, la mise en place des infrastructures nécessaires à une gestion adéquate des déchets.
MF/ LIBERTÉ PLUS
