L’Université de Lubumbashi a été érigée, ce lundi 14 avril 2025, en bastion symbolique de la résistance nationale. La ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Marie-Thérèse Sombo, y a tenu une conférence d’éveil patriotique où elle a lancé un vibrant appel à la jeunesse universitaire, à faire de l’engagement intellectuel une arme de défense du territoire.






Dans un amphithéâtre plein à craquer, étudiants, autorités académiques, figures politiques du Haut-Katanga et membres du personnel universitaire ont écouté un discours à la fois patriotique et mobilisateur. La ministre n’a pas mâché ses mots en évoquant le rôle capital des institutions d’enseignement supérieur dans le contexte de crise actuelle : « Nos établissements qui fonctionnent normalement, c’est un symbole de résistance face à ceux qui veulent nous détruire. »
Au-delà des bancs de l’école, l’université devient ainsi un champ de bataille idéologique, un lieu où se forge une conscience nationale lucide et éveillée. « Le front que nous constituons ici, c’est aussi contre les campagnes de désinformation. À vous la jeunesse, vous êtes la première ligne de défense intellectuelle et patriotique », a martelé Marie-Thérèse Sombo.
Le recteur de l’UNILU, le professeur Gilbert Kishiba, a accueilli cette visite comme une continuité de l’histoire militante de l’université. Il a rappelé les grands moments où l’UNILU a résonné des voix de leaders appelant à la souveraineté, citant notamment la visite du roi des Belges et les États généraux de l’ESU.
En appelant à une mobilisation de toute la communauté universitaire : enseignants, administratifs, techniciens, la ministre a voulu inscrire cette dynamique dans une logique de solidarité nationale. Et c’est avec une référence forte à la mémoire collective congolaise qu’elle a conclu : « Ne trahissez pas le Congo », a martelé la ministre.
FS/LIBERTÉ PLUS