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Quarante (40) officiers des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), arrêtés il y a quelques jours pour tentative de renversement du régime en place, comparaissent désormais devant la Haute militaire. Parmi eux figure le général Erickson Bakati, membre influent de la Garde républicaine, désigné par certains comme le cerveau moteur de cette opération.
Ces militaires sont poursuivis après la diffusion d’une vidéo accablante, tournée depuis un hôtel dans la commune de Bandalungwa à Kinshasa, vidéo dans laquelle ils annonçaient la fin du régime du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et la prise du pouvoir par l’armée. Cette vidéo a été projetée lors de l’audience tenue à la prison de Ndolo et constitue une pièce maîtresse du dossier.
On y voit notamment le colonel Mesmin, présenté comme membre du « Collège des officiers des Forces armées » (Cofa), prendre la parole dans un ton martial :
« Congolaises et Congolais, chers compatriotes, ce matin, le Collège des officiers des #FARDC vient de renverser les institutions illégitimes de la #RDC (…) »
Dans la même séquence, le colonel enchaîne :
» Le Cofa a décidé de prendre ses responsabilités devant la nation et devant le monde pour défendre et sauver la patrie (…) ».
Il convient de rappeler que cette affaire survient dans un contexte encore marqué par la tentative de coup d’État du 19 mai 2024, dirigée par le fameux Christian Malanga. Rapidement, cette tentative a été neutralisée grâce à la vigilance des services de sécurité du pays.
Le procès en cours devant la Haute Cour militaire est suivi de près par les instances nationales et internationales, dans l’attente de sanctions exemplaires contre les auteurs de cette dérive qui encourent, selon le code militaire congolais, une peine capitale.
MF / LIBERTÉ PLUS
