En observant l’agitation qui caractérise l’opposition depuis que le gouvernement reprend les poils de la bête dans la guerre qui l’oppose au Rwanda sous couvert de l’AFC/M23, l’affirmation ci-haut vaut son pesant d’or, dès lors que cette opposition, dans une unité de façade impliquant Joseph Kabila, Delly Sessanga, Martin Fayulu et Moïse Katumbi, s’est résolue de publier récemment, une déclaration commune dans laquelle ils réclament l’ouverture d’un dialogue interne et inclusif, tout en réaffirmant leur soutien à l’initiative du pacte social porté par la CENCO et l’ECC comme ci-dessous :
« Proclamons en conséquence, qu’un dialogue interne est indispensable pour permettre aux Congolais d’identifier les causes profondes internes et externes de la crise et de lui trouver des solutions pérennes ; et à cet effet, réaffirmons notre soutien à l’initiative conjointe CENCO-ECC, qui a le triple mérite d’être, à ce jour, la seule initiative portée par des Congolais, privilégiant un dialogue ouvert à toutes les parties prenantes congolaises sans exclusive, et soucieuse d’examiner la crise congolaise dans sa globalité, avec objectif : « la paix et le bien vivre ensemble », au Congo comme dans la sous-région. Celles de l’Union Africaine, de Doha et de Washington, à apporter un appui résolu à l’initiative ECC-CENCO, et à œuvrer, dans un esprit de concertation et de synergie, à l’établissement des mécanismes efficaces de coordination entre elles, dans l’intérêt de la stabilité du Congo et de la paix durable au Congo et dans la Région des Grands Lacs», peut-on lire dans leur communiqué.
Cependant, l’attitude de l’opposition semble mettre la puce à l’oreille de nombreux observateurs avertis, après qu’elle ait, non seulement boycotté les consultations initiées par le Chef de l’État via son conseiller spécial en matière de sécurité, en vue de resserrer les rangs face l’agression rwandaise, mais la plupart d’entre eux ont désespérément flirté avec les groupes armés pour renverser les institutions établies démocratiquement. D’ores-et-déjà, s’interroge le commun des mortels, que cache réellement l’intention manifestée par l’opposition et la CENCO dans un contexte où les institutions en place jouissent de la légitimité et de la légalité?
Pour bon nombre d’analystes, l’opposition sentant venir l’échec pour les échéances électorales à venir, mènent une bataille d’arrière garde dont l’objectif est d’empêcher la majorité au pouvoir de consolider ses chances de gouverner au delà de 2028, surtout qu’il dispose dans ses tiroirs d’un projet salvateur de changement de la constitution pour redonner au peuple sa souveraineté. D’où, l’intention manifeste de ces opposants de fomenter des crises et de se faire, ensuite, des sapeurs pompiers, dans l’optique d’affaiblir les ambitions les plus légitimes du pouvoir de se maintenir le plus longtemps possible. Dès lors, l’attitude de l’opposition frise une quête effrénée de positionnement pour se refaire une place de choix dans l’opinion et s’assurer un avenir plus ou moins accrocheur.
Pourtant, ata basangani, bazo peser te !
Qui dit mieux ?
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