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C’est un véritable coup de massue pour les éléments de la garde de la Première ministre, Judith Suminwa, accusés dans le meurtre du policier de la circulation routière, Fiston Kabeya. Les rapports médicaux établis par le médecin légiste attestent que ce dernier a trouvé la mort à la suite d’un traumatisme crânien encéphalique.
Cela a été dévoilé lors de la lecture de ces rapports faite par le greffier, au cours de l’audience du jeudi 8 mai, tenue à la Cour militaire de Kinshasa-Gombe.
« Nous avons procédé, en date du 28 avril 2025, à l’autopsie de la dépouille mortelle du feu policier Fiston Kabeya à la morgue de l’hôpital militaire de référence du camp lieutenant-colonel Kokolo. La cause de son décès est une hémorragie cérébrale due à un traumatisme crânien encéphalique. Le policier Fiston Kabeya de la circulation routière est mort d’un traumatisme crânien, suite aux coups qui lui ont été administrés à la tête, provoquant ainsi une hémorragie cérébrale », a déclaré le greffier.
Pour sa part, le Ministère public a souligné que ce rapport n’a fait que conforter sa thèse.
« Nous venons de suivre attentivement la lecture du rapport médical dressé par le médecin. Ce qui a retenu notre attention dans ce rapport, c’est le fait que le regretté Fiston Kabeya, d’après le médecin, est mort des suites du traumatisme crânien. Ce qui corrobore d’ailleurs les témoignages recueillis devant la Cour. Deux témoins présents sur les lieux au moment des faits ont dénoncé la violence subie par Fiston Kabeya ce jour-là lors de son arrestation. Il a été embarqué dans une jeep sous une pluie de coups de poing, de coups de fusil et de crosses d’armes », a déclaré le magistrat du Parquet militaire.
Sept (7) policiers affectés à la sécurité de la cheffe du gouvernement sont poursuivis par la Cour militaire de Kinshasa-Gombe dans ce procès, pour violation des consignes et homicide du policier de la circulation routière, Fiston Kabeya, en date du 25 mars dernier.
MF / LIBERTÉ PLUS
