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Confrontée à une situation critique, Madame Tshikudi Fidèle lance un appel à l’aide à travers les médias, espérant que son cri parvienne jusqu’aux autorités, notamment celles dont ses enfants portent les noms.
« Nous vivons dans des conditions extrêmement difficiles. Nous manquons de tout : logement, nourriture, soins. Mes enfants sont une bénédiction, mais je ne sais pas comment assurer leur survie », confie-t-elle au micro du magazine Liberté Plus.
Mère de triplés, deux filles et un garçon, Madame Tshikudi s’est rendue ce lundi, 12 mai 2025, au bureau de l’état civil situé dans le quartier Mangengenge, dans la commune de la N’Sele, pour l’obtention des certificats de naissance de ses enfants. Fait singulier : les nouveau-nés portent les noms de hautes personnalités politiques, notamment Félix Antoine Tshisekedi, président de la République, Denise Nyakeru, Première dame, et Sarah Kambwala, députée provinciale élue de la circonscription de la N’Sele.
Cette démarche officielle intervient un mois après le passage du bourgmestre de la N’Sele, Monsieur Franck Mbo Nzolameso, au centre de santé La Sagesse, où ces enfants sont nés, dans le cadre de la mise en œuvre de la vision du chef de l’État prônant la gratuité des soins de maternité et de santé infantile. Madame Tshikudi fait partie des femmes en situation de précarité ayant bénéficié de la prise en charge intégrale des frais d’accouchement, grâce à un geste de solidarité de l’autorité municipale.
Bien que ce soutien leur ait apporté un grand soulagement, la joie fut de courte durée. En l’absence de logement et de revenus stables, son mari étant sans emploi, la famille a été contrainte de retourner au centre de santé La Sagesse, par manque d’alternative, afin de protéger les nouveau-nés.
L’officier de l’état civil, Madame Charlotte Mbombi Kalombo, a également lancé un appel aux personnes de bonne volonté et aux autorités concernées : « Ces enfants sont une bénédiction. J’invite toute personne sensible à leur situation, en particulier les autorités dont ils portent les noms, à poser un geste de compassion. Ne tardez pas à agir. »
Il sied de rappeler que cette famille traverse une épreuve particulièrement difficile : manque de nourriture, conditions précaires pour l’allaitement, absence de logement et aucun revenu pour subvenir aux besoins des enfants. Le magazine Liberté Plus s’associe à cet appel et invite les autorités ainsi que les personnes de bonne volonté à se mobiliser avant que l’irréparable ne se produise. N’attendons pas que Madame Tshikudi Fidèle perde un ou tous ces enfants pour agir.
Henock Mpini’s Wise / LIBERTÉ PLUS
