FLASH : La RDC invitée à mettre un terme à la célébration de la date du 17 mai, étant une date qui marque la victoire des RDF sur l’armée congolaise

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Reconstitution des faits

Le jour du 17 mai 1997 demeure encore vivace dans nos esprits comme si c’était hier. Tout le monde était cloîtrée dans leurs maisons craignant d’être fusillés par ces militaires sans pitié, les fameux kadogos, petit en swahili. Portant des bottes en caoutchouc, indiquées pour des espaces marécageux, ces jeunes gens, parmi lesquels on retrouvait plusieurs mineurs, avaient parcouru de longs kilomètres à pieds, quelques fois dans des véhicules 4×4 de type militaire, uniquement dans but de satisfaire leurs maîtres à penser, mais également pour expérimenter la victoire au bout du canon.

Ils sont à Kinshasa, a-t-on appris par la Radio France Internationale et, à fortiori, de bouche à oreille. Le 16 mai, la radio télévision nationale zaïroise (RTNZ) n’émetait que de la musique symphonique. L’armée aux abois, le peuple, abandonné à lui-même, ne savait à quel saint se vouer. Quoique dans d’autres provinces on affirmait qu’ils sont inoffensifs, ces rebelles, et qu’ils ne s’attaquent qu’aux militaires résistants, la prudence devait être de mise.

Sorti à pas feutrés de la parcelle pour observer ce qu’il se passait à l’extrémité de la rue, c’est à peine qu’on pouvait remarquer quelques badauds circuler, profitant de l’absence des gens sur la rue pour dévaliser certaines boutiques ou dépôts du marché qui contenaient quelques articles laissés par les propriétaires des boutiques. Mais, très motivés et postés dans certains coins après le passage des troupes en armes, des veilleurs embusqués ne laissaient pas ces rôdeurs se servir tranquillement. Ils les abattaient froidement à coup de fusil, surtout quand ils observaient qu’ils portaient, par devers eux, des marchandises qui, par ce temps envenimé, ne devaient pas être vendues à cause de la guerre. On les a dénombré à 25 victimes dans le seul tronçon de l’avenue kasa-vubu à Bandal, entre le rond point du 24 novembre et l’avenue du 8 décembre, vers l’arrêt Tshibangu.

Fin du régime sanguinaire de Mobutu, vive la révolution de l’AFDL, avec à sa tête LD Kabila

Ayant installé son quartier général à Lubumbashi, le 17 mai 1997, M’zee LD Kabila fait un discours solennel où il dissout toutes les institutions et s’autoproclame Président de la République Démocratique du Congo. Les raisons sont multiples à ce choix de Lubumbashi. Certains observateurs affirment qu’il ne l’aurait pas fait s’il se trouvait à Kinshasa. Car, ses commanditaires, Paul Kagame du Rwanda et Museveni de l’Ouganda ne lui auraient pas laissé les mains libres. Ils avaient déjà leur candidat qui allait accéder au trône du maréchal Mobutu. Il allait subir le même sort que le commandant Masasu qui était à la tête du mouvement, assassiné à la veille de l’entrée dans la ville de Bukavu pour avoir exigé des troupes d’autres nations, les rwandais et les ougandais, notamment, à rebrousser chemin, après s’être assuré de la collaboration des militaires congolais à leur laisser le passage; ce qui n’a pas plu à leurs maîtres qui ont jugé bon de s’en débarrasser.

LD Kabila, aurait-il échappé au piège en s’autoproclamant chef de l’État ?

Après avoir craché sur ses commanditaires, LD Kabila était certain qu’une nouvelle guerre se trouvait en chantier contre lui. Les tutsis ne pardonnent jamais la trahison. Malgré qu’il avait nommé James Kabarebe à la tête de l’armée, Bizima Karaha, rwandais de souche, aux affaires étrangères, et tutti quanti, ils vont essayer un coup de force par les militaires positionnés au centre de formation de Kitona. Un autre groupe partis de Kinshasa va les rejoindre à Kitona et ensemble vont se diriger vers Kinshasa. Ils entourent la ville. Ils investissent le barage d’Inga et coupent le courant électrique.

Kinshasa, dans le noir, va vibrer au rythme d’un délestage très prononcé de 3 voir 4 jour par quartier. Cependant, les militaires qui se sont embarqués dans l’aventure aoutour de la ville vont, pour la plupart y ont laissé leur peau. Nous y reviendrons avec force détails dans un document plus élaboré.

17 mai, FÊTE DE L’ARMÉE OU DE L’AFDL ?

28 ans après la révolution de l’AFDL sous LD KABILA, les voix s’élèvent pour dénoncer cette célébration, en affirmant que c’est une ironie. Et, pour cause ?

Depuis l’entrée de l’AFDL en terre congolaise, la paix véritable n’est jamais vécue par la population. Durant près de 30 ans, elle vit continuellement les séquelles de cette guerre entamée par l’AFDL, mais qui peine à atteindre ses objectifs, à cause de plusieurs agendas cachés des commanditaires.
Depuis le départ du dictateur, le commun de mortels ont du mal à définir ce qui a changé depuis ? Car, 3 ans après sa prise de pouvoir, le « conglomérat des aventuriers » a reduit au silence celui-là même qu’ils ont utilisé comme leader de leur mouvement. Et, pour quelle finalité ?

LA PAIX DES BRAVES INSTITUÉE AVEC JOSEPH KABILA A VOLÉ EN ECLAT À L’ARRIVÉE DE FÉLIX TSHISEKEDI

Après le décès programmé de LD Kabila, avec l’appui des occidentaux, Paul Kagame parvient à dribbler le pouvoir au Congo en plaçant Joseph Kabila en lieu et place de son supposé père, un manipulable, selon le discours tenu par un parlementaire Belge. Joseph Kabila va donc allègrement appliquer à 100% la volonté de Paul Kagame, libérant chaque mois une dizaine de millions dollars par des mécanismes assez subtiles dont Muanga Tsutsu. La soi-disant guerre d’agression de 2012 se termine par l’abdication de l’armée congolaise qui signe un accord de mixage et brassage, et par la cession de plusieurs postes de commandement militaires aux rwandais déguisés en congolais. Ce sont eux qui, au cours de cette guerre débutée en 2021, ont déserté leurs postes pour laisser libre cours à l’AFC/M23, soutenus par le Rwanda, occuper de larges pans, sans affrontement.

Le 17 mai ne peut pas être célébré en RDC, voici pourquoi ?

Depuis 3 décennies, la situation entre la RDC et le Rwanda demeure preoccupante au point que tous les efforts entrepris par le Président de la République , son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi, se sont soldés par un fiasco. Son initiative d’opérer en joinventure avec le Rwanda, dans le domaine minier de l’or, s’est achevée en queue de poisson. Car, avant sa mise en exécution, la guerre avait déjà débuté.

Dans un contexte d’une guerre d’usure qui date de 28 ans, où c’est le Rwanda qui exprime constamment des préoccupations et des exigences face à une RDC qui semble jouer la victime, sans trop s’en faire, il y a de quoi se poser mille et une question sur la nécessité de célébrer une date qui semble, à priori, promouvoir un évènement macabre, au profit du Rwanda. Si donc l’on considère tous les paramètres liés à la date du 17 mai, il y a lieu de répondre deux questions essentielles pour en assurer la viabilité.

1) Pourquoi célébrer la date du 17 mai ?
2) En quoi cette célébration constitue-t-il un événement pour la RDC ?

À la première question, nous sommes tous unanimes qu’il s’agit de la fête de l’armée, les fardc, qui constitue une fusion des armées des belligérants à majorité rwandaise, étant donné que ce sont eux qui, dans une large mesure, font la loi.

2) Ayant abdiqué, les fardc, qui est d’ailleurs un nom fabriqué par les Rwandais, ne devaient nullement célébrer leur échec. Car, jusqu’à ce jour, au Rwanda, c’est un jour qui marque la victoire des RDF sur les FAC ; autrement dit, une situation peu reluisante pour laquelle la RDC ne peut nullement être fière.

Conclusion

La RDC est invitée à mettre un terme à la célébration de la date du 17 mai, étant une date qui marque la victoire des RDF sur l’armée congolaise

  • Les fardc, étant un nom imposé par les rwandais doit-être modifié ou remplacé par l’ancienne appellation : les FAC ;

3) La date de la célébration de la fête de l’armée doit être redéfinie ou plutôt revenir au 17 novembre, date de la création des FAC.

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