» Nous sommes déterminés à travailler avec Félix Tshisekedi pour faire avancer son programme de lutte contre la corruption, renforcer l’état de droit, renforcer la sécurité, protéger les droits de l’homme et promouvoir la croissance économique grâce à une augmentation des investissements étrangers et du commerce, a indiqué le porte de la maison Blanche en marge de la visite du président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo sur invitation du président américain Donald Trump du 03 au 05 avril prochain.
Félix Tshisekedi va la tête haute à ce grand RDV historique, dès lors qu’il s’agit d’une invitation et non d’une demande d’audience.
Comme nous l’avons précisé ci-haut, plusieurs questions seront au menu des discussions, notamment l’État de droit qui constitue l’apanage de la lutte politique de l’UDPS depuis une trentaine d’années. En outre, les investissements américains feront également l’objet d’un grand débat, car, la RDC n’a jamais enregistré des apports d’Hommes d’affaires américains depuis les pillages de triste mémoire de 92-93 sous le président Mobutu. La compagnie américaine General motors a fait les frais de cette catastrophe.
Depuis, la RDC est devenue la proie des investissements prédateurs des chinois, libanais, ouest-africains et indiens qui ne respectent aucune déontologie en matière socioéconomique.
Par ailleurs, les efforts américains pour le développement de la RDC ne constituent pas un cadeau, mais ils s’inscrivent dans le cadre des relations bilatérales gagnant-gagant. Car, dit-on, »les nations agissent sans état d’ame.
À ce titre, Félix Tshisekedi va profiter de son séjour pour défendre l’indépendance de la RDC et réfuter toute ingérence aux affaires internes de son pays. Car, l’Occident avait développé, depuis belle lurette, une assertion qui voudrait qu’on installe à la tête des pays africains les dirigeants qui n’avaient pas des bases populaires. Ce qui n’est pas son cas. Parce que lui a le peuple et le pouvoir. Une situation qui a poussé Joseph Kabila a affirmé, sans peur d’être contredit, que » le pouvoir a été effectivement rendu au peuple ».
Les polémiques autour de la personne qui va recevoir le président congolais est un faux débat car, quoiqu’il arrive c’est l’administration américaine, sous le leadership de Donald Trump, qui va organiser sa visite. L’essentiel est que la visite du président congolais puisse produire des effets escomptés en faveur du peuple congolais.
À suivre….
Herve Mulumba