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Comme vous aurez remarqué, l’élection du bureau définitif et son installation n’ont pas eu le mercredi comme l’avait stipulé un communiqué officiel de l’Assemblée nationale. Cela relève tout simplement de l’amateurisme qui caractérise l’actuelle équipe dirigeante de cette institution qui s’est illustrée dans le sensationnel en produisant un communiqué erroné sur toute la ligne.
Malgré cela, le décor est déjà planté pour que l’élection de 7 membres du bureau définitif puisse avoir lieu le mardi 23 avril. Car, le dépôt des candidatures s’est ouvert hier jeudi et la campagne pourrait débuter le weekend. Jusqu’ici, le bureau de réception et de traitement des candidatures de la chambre basse a enregistré deux candidatures, il s’agit de: Henri Thomas Lokondo au poste du président, tandis que Jean-Marc Kabund a déposé pour le premier vice-président de l’Assemblée nationale.
Si l’on s’en tient à la position de l’opposition parlementaire incarnée par la coalition LAMUKA avec le MLC en tête, il y a risque qu’aucun membre de l’opposition figure dans le prochain bureau définitif.
En effet, depuis plus d’une semaine, les délégués de la coalition FCC-CACH et ceux de LAMUKA étaient en pourparlers pour une configuration concertée de ce bureau, mais ces discussions ont abouti à la signature d’un PV DE NON CONCILIATION, car, LAMUKA digère mal que la majorité leur donne un poste secondaire de rapporteur adjoint, alors que la plateforme compte 103 députés.
Ils réclament plutôt un poste principal. Ce qui n’est pas du goût de la majorité qui campe sur sa position.
Au regard de cette situation, l’opposition s’est décidée de sécher les plénières et de ne pas avoir un représentant au bureau définitif. Une très mauvaise stratégie de l’opposition qui a maintes fois montré ses limites durant les législatures passées.
Cependant, l’opposition doit retourner sur la table des négociations car, le bureau qui sera mise en place appartiendra à toute la chambre. Le fait d’occuper un poste principal ou secondaire ne constitue pas nécessairement une garantie, car, plusieurs fois nous avons vu de certains délégués travailler aussi contre les intérêts de la plateforme ou d’un parti politique dont il est issu.
Par ailleurs, le dépôt de la candidature de Albert Fabrice Puela est une preuve que LAMUKA va naviguer à contre-courant au sein de l’hémicycle. Car, c’est une plateforme hybride dont chacun dispose de son propre agenda.
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