Le gouvernement de la Rdc exprime le sérieux doute sur le dernier rapport publié par le Bureau conjoint des Nations Unies aux Droits de l’homme, lequel place les forces de l’ordre en première position concernant des cas de violations par rapport aux groupe armés.
« Je ne suis pas en train de disculper les agents de l’Etat. C’est vrai qu’il y a des policiers qui se comportent mal, il y a des militaires qui trahissent leur serment retournant leurs armes contre les civils. C’est condamnable. Mais je mets un doute que les agents de l’Etat aient commis plus de violations des droits de l’homme que les groupes armés », a déclaré Marie-Anne Mushobekwa, ministre des droits humains et porte-parole ad intérim du gouvernement.
Elle souhaite que la question soit clarifiée avec d’autres enquêtes approfondies. « Mais je prends bonne note des allégations fournies par le Bureau conjoint des Nations Unies aux Droits de l’homme. Je vais proposer à la haute hiérarchie que les services habilités mènent des enquêtes indépendantes pour poursuivre les personnes bien identifiées », a ajouté la ministre.
Malgré sa coopération et son étroite collaboration avec les Nations Unies sur plusieurs questions, à vrai dire, affirme une source, le gouvernement congolais semble être agacé par des rapports de l’ONU qui seraient loin de soigner l’image de marque du pays.
Fabrice Lukamba